Dortmund se qualifie pour les quarts de finale après avoir sorti le PSV Eindhoven

Dortmund montre deux visages, mais s’en sort face au PSV Eindhoven (2-0) et obtient son billet pour les quarts de finale de Ligue des champions. Grâce à un but rapide de Jadon Sancho (3e) et un autre très tardif de Marco Reus (90e+5), le BVB sauve quelque peu cette saison très compliquée sans pour autant briller. Un match que les Allemands ont un temps dominé avant de laisser leurs adversaires reprendre le dessus en multipliant les pertes de balles et les erreurs. Les hommes de Terzic gagnent, mais n'impressionnent pas.

Les regrets seront dans les têtes du PSV ce soir. Battue de deux buts, l’équipe guidée par Peter Bosz a durant quelques secondes cru pouvoir arracher les prolongations à la 90e+4 minute d’une drôle de rencontre. Mais sur cet ultime ballon à quelques mètres des buts de Kobel, Luuk de Jong n’a pas su avoir le geste juste. Une lourde frappe dans le ciel de Dortmund, puis, une dizaine de passes plus tard, un break inscrit par Marco Reus, plus que jamais dans la légende de son club.

La rentrée de l’Allemand a fait grand bien à un Dortmund qui, comme souvent cette saison, n’a pas trouvé de stabilité dans son jeu le temps de ce huitième de finale retour. Des débuts de mi-temps très rythmés, notamment en première avec l’ouverture du score de Sancho sur une belle frappe ras de terre à 20 mètres. Puis, à l’image du joueur prêté par Manchester United, les hommes en jaune ont disparu au fil des minutes.

Pourtant, leurs adversaires, dominants dans leur championnat avec 10 points d’avance, ont eu grand mal à prendre la mesure de l'évènement. Seulement 2 tirs en première période contre 12 dans le second acte. Un homme a tout changé, Hirving Lozano, rentré à la pause. Grâce à une frappe sur le poteau (53e), le Mexicain a envoyé un premier signal à toute son équipe.

Chacun sa mi-temps donc, et chacun son buteur malheureux. Si de Jong a manqué le but égalisateur, Füllkrug a de son côté un temps inscrit un 2-0, finalement refusé pour hors-jeu. Sur un ballon téléguidé de Reus en direction du point de penalty, le numéro 14 a parfaitement repris en une touche et envoyé une belle frappe entre les jambes de Benitez. Sans regret finalement. Celui qui aurait pu être à la passe décisive est sans doute la seule vraie lueur dans un groupe de Dortmund trop inconstant et en manque d’expérience. Des défauts qu’il faudra corriger d’ici les quarts pour espérer accrocher un dernier carré, 11 ans après.