Arsenal - Paris (2-0) - Les notes du PSG : La cata Donnarumma, le sommeil de Barcola

Encore une soirée cauchemardesque en Ligue des champions pour l'Italien. Le PSG a commencé à couler quand Donnarumma s'est déchiré sur sa sortie en retard face à Havertz (20e). Une boulette énorme qui l'a fragilisé. Quinze minutes plus tard, il subit les évènements sur le deuxième but d'Arsenal (35e) même s'il est confronté à une forêt de joueurs face à lui. Il sauve en revanche son équipe sur deux belles parades face à Martinelli (51e, 74e).

En bref… Encore une grosse erreur dans un match important.

Il a démarré fort avec un contrôle orienté fabuleux dans la surface adverse (9e), une intervention capitale face à Havertz (19e) ou un raid dans son couloir simplement stoppé par Raya (31e). La suite fut moins tranchante mais il reste un poison dès qu'il part lancé. Dommage qu'il ne soit pas toujours juste dans son dernier geste car si celui-ci était à la hauteur de sa générosité...

En bref… Beaucoup d'efforts.

En retard sur le second but des Gunners, il laisse Donnarumma livré à son triste sort face à une forêt de jambes. Pour le reste, il a expédié les affaires courantes à l'image de son intervention autoritaire face à Gabriel Jesus (74e). Le Brésilien a récupéré bon nombre de munitions très haut sur le terrain. Malheureusement, ses coéquipiers ne les ont pas bonifiées.

En bref… Solide.

Coupable sur l'ouverture du score, il oublie Havertz dans son dos (20e). Une erreur qui coûte cher. Si serein depuis son arrivée, il a, au contraire, montré beaucoup de fébrilité à Londres notamment sur deux relances ratées (40e, 73e).

En bref… En difficulté.

Mais pourquoi concède-t-il aussi stupidement ce coup-franc qui amènera le deuxième but anglais (37e) ? C'est bien dommage car le Portugais a plutôt tenu Saka et apporté beaucoup d'énergie dans son couloir. Généreux, il a souvent apporté une solution et le match aurait pu prendre une autre tournure si sa frappe n'avait pas trouvé le poteau (28e). Nuno Mendes a parfois manqué de lucidité dans ses derniers gestes, sans doute le revers de sa grosse dépense d'énergie. Luis Enrique s'obstine à le scotcher dans une défense à trois derrière alors qu'il apporte tellement quand il déboule à gauche. Les qualités du Portugais sont sous-utilisées.

En bref… Gros coffre mais une grosse bêtise aussi.

Il a souffert face à l'intensité d'Arsenal et aux grands gabarits des Gunners. Il n'a pas retrouvé le tranchant de sa campagne précédente et subit les évènements. Un peu plus haut en seconde période, il a participé au ronron collectif en manquant d'idées et d'audace dans ses choix.

En bref… Trop tendre.

A l'image de son début de saison très discret, le Portugais n'a jamais pesé sur les évènements. Comme lors de ses mauvais soirs, il a multiplié les touches de balle vaines. Surtout, il se fait balader par Trossard qu'il laisse centrer sur l'ouverture du score (20e). Ce fut un peu mieux en seconde période à l'image de cette jolie interception (56e) mais encore en dessous de ses standards.

En bref… Effacé.

Remplacé par Fabian Ruiz (63e)

Si important depuis son arrivée, il a perdu de son influence ce mardi. L'intensité d'Arsenal y est pour beaucoup mais on l'a vu aussi chercher sa meilleure place notamment en seconde période où il est monté d'un cran sans succès. Il aurait pu relancer les débats mais sa belle déviation a fini sur la barre de Raya (66e). Il a globalement manqué d'impact.

En bref… Discret.

Il avait la lourde tâche de succéder à Ousmane Dembélé et on ne peut pas dire qu'il ait marqué des points. A son actif, deux belles ouvertures dans la profondeur pour Hakimi (31e) et Zaïre-Emery (33e) mais il a manqué globalement de précision dans ses relais. On attend surtout plus de personnalité dans ses prises de balle. C'était à lui de faire des différences, il a échoué.

En bref… Trop timide.

Remplacé par Randal Kolo Muani (63e), auteur d'une rentrée encore très faible.

Quelle qualité de passe... Dans un PSG qui ronronnait sérieusement, lui a apporté de la précision et des idées. Son ouverture parfaite pour Barcola aurait dû être mieux exploitée (27e) et il aurait pu tromper Raya d'une frappe difficile à lire (68e). Très propre dans toutes ses initiatives et même sur ses retours défensifs (63e), Lee confirme sa bonne passe actuelle.

En bref… Un gros volume de jeu.

Comme face à Gérone, il a manqué d'impact. C'est lui qui doit créer des brèches mais il s'est cassé les dents sur la défense anglaise. Son contrôle raté brise la première opportunité du PSG (6e) et ne profite pas d'une ouverture lumineuse de Lee (27e). Il doit travailler son entente avec Nuno Mendes.

En bref… Neutre.