Ligue des champions - Demi-finales - Cinq ans après : le PSG qualifié pour la finale, après son nouveau succès contre Arsenal (2-1)
Mis à jour 08/05/2025 à 01:44 GMT+2
Cinq après, le PSG s'est qualifié pour la deuxième finale de Ligue des champions de son histoire ! Déjà vainqueurs à l'aller, les hommes de Luis Enrique ont battu Arsenal (2-1) dans un Parc des Princes gâté par un grand Gianluigi Donnarumma et des buts de Ruiz (27e) et Hakimi (72e). Saka a réduit le score, en vain (76e). Paris tentera de remporter sa première C1 face à l'Inter, le 31 mai à Munich.
"Si Paris est en finale, c'est avant tout grâce à Luis Enrique"
Video credit: Eurosport
Le PSG a un rêve et le voilà une seule marche de le réaliser. Après cette demi-finale retour de Ligue des champions remportée 2-1 à domicile contre Arsenal ce mercredi, le club peut définitivement se permettre de rêver plus grand, de rêver éveillé. Si rien n’a été facile dans ces 90 dernières minutes qui séparaient le club de la capitale d’une finale de C1 contre l’Inter Milan, les hommes de Luis Enrique ont eu le mérite d’y croire, même dans la souffrance.
De la souffrance, notamment dans les 20 premières minutes, lors desquelles les Gunners ont fait parler la poudre. Des coups de semonces transformés en pétards mouillés par les mains magiques de Gianluigi Donnarumma (4e, 8e). D’abord sur une frappe à bout portant de Declan Rice, trouvé par Thomas Partey sur une très longue touche, puis sur une frappe de Martin Odegaard, après une action similaire.
Finalement, c’est Khvicha Kvaratskhelia qui a sonné la révolte. Puisque les Parisiens n’avaient à rien, il s’est créé une occasion à partir de rien. Sur la gauche, il a accéléré, repiqué dans l’axe et catapulté une frappe sur le poteau de Raya depuis un trou de souris (17e). De quoi donner des idées à Fabian Ruiz dix minutes (27e) plus tard pour soulager tout un stade d’une demi-volée contrée. Une ouverture du score très bien payée et au goût de grand bol d’oxygène. Une respiration bienvenue dans l’intensité étouffante mise par les Gunners dans la première période. Si étouffante que les joueurs de Luis Enrique ont péniblement atteint les… 100 passes réussies en rentrant aux vestiaires à la pause. Une statistique hors du commun pour ce Paris qui aime avoir le pied sur le ballon.
Mais ce PSG n’a rien de commun, en tout cas pas avec ce que ce club a connu depuis l’arrivée des Qatariens à sa tête. Plutôt que de se laisser aller à subir en attendant le coup de sifflet final, les Parisiens, portés par l’activité offensive comme défensive débordante de Doué, Kvaratskhelia, Neves ou encore Ruiz, ont porté une nouvelle estocade.
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"Un gap hallucinant" : Donnarumma incarne la trajectoire du PSG
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Un petit miracle
Pas par l’intermédiaire de Vitinha, qui a échoué sur Raya sur un penalty signalé par la VAR que personne n’avait remarqué sur le terrain (69e). Mais par celui du Géorgien qui a déboulé côté gauche et tenté un centre. Sa passe contrée a terminé dans les pieds d’Hakimi qui a combiné avec Dembélé, tout en réussite, avant d’envoyer une frappe du droit dans le petit filet de Raya (72e). La réussite, ça se provoque, ce PSG l’a bien compris.
Même si dans le dernier quart d’heure, il a plus été question de chance que de réussite pour s’éviter une fin de match cauchemar. Car après que Bukayo Saka, bien muselé jusque-là, a réduit l’écart (76e), ce dernier aurait bien pu faire renouer Paris avec ses démons. Sur un centre de Calafiori qui a traversé la défense et sur lequel Donnarumma s’est troué, l’attaquant anglais a vu sa reprise face au but vide s’envoler dans le virage (80e). De quoi sonner le glas pour les Gunners qui ont ainsi usé leur dernière cartouche. Les Parisiens, eux, en auront une à Munich, le 31 mai, pour enfin goûter au bonheur ultime.
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Le PSG qualifié en finale de Ligue des champions, 5 ans après celle de 2020.
Crédit: Getty Images
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