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Ligue des champions - Le LOSC, opposé à Fenerbahçe, rêve d'imiter Monaco huit ans après
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Publié 12/08/2024 à 23:28 GMT+2
Comme l'AS Monaco en 2016, le LOSC espère se qualifier pour les barrages de la Ligue des champions en prenant le meilleur sur Fenerbahçe. Après l'avoir emporté à l'aller (2-1), les Nordistes devront effectuer une prestation solide, mardi soir à Istanbul, pour conserver leur court avantage face aux hommes de José Mourinho et dans une atmosphère électrique.
Rémy Cabella lors du match Lille-Fenerbahçe.
Crédit: Getty Images
Club le plus régulièrement qualifié en Europe ces six dernières saisons avec Paris et Marseille, Lille a ouvert un nouveau chapitre cet été avec l'arrivée sur son banc de Bruno Genesio, dont la première mission est d'envoyer les Dogues en C1. Pour succéder à Paulo Fonseca, parti à l'AC Milan après deux ans dans le Nord, l'une des équipes les plus joueuses du championnat de France a misé sur un entraîneur adepte d'un football tourné vers l'avant comme l'ont illustré ses précédentes expériences en France avec Rennes (2021-2023) et Lyon (2015-2019).
L'ambition est claire : "Être européen. Le LOSC doit l'être chaque année, a martelé Bruno Genesio, le 12 juin, lors de sa présentation. Je vais m'inscrire dans la continuité de ce qui a été bien fait par le staff précédent, en matière de jeu et de résultats." Quatrième la saison dernière après avoir laissé filer la qualification directe pour la Ligue des champions lors de la dernière journée contre Nice (2-2), le LOSC doit passer par la case barrages.
Toute la préparation a été construite autour des quatre matches au coeur du mois d'août afin de franchir le troisième tour de qualification puis d'éventuels barrages, ce qu'aucun club français n'a réussi depuis Monaco, en 2016. "Bien évidemment que ce sera un objectif essentiel du début de saison", rappelait Bruno Genesio au moment de son arrivée. Clin d'oeil de l'histoire, comme le LOSC, le club de la Principauté était tombé sur Fenerbahçe, il y a huit ans à ce stade. En s'imposant 2-1 au match aller, à Valenciennes, avec une défense à trois axiaux (Thomas Meunier, Alexsandro, Bafodé Diakité), Lille a fait la moitié du chemin vers le barrage (Slavia Prague ou Union Saint-Gilloise). 
Les Dogues devront finir le travail mardi (19h) à Istanbul, où un match nul assurerait la qualification. Olivier Létang, le président du LOSC, rappelle qu'économiquement, une qualification en Ligue des champions "n'est pas vitale pour le club". Elle offrirait toutefois des perspectives sportives nettement plus élevées qu'une place en Ligue Europa, où serait reversé Lille en cas d'échec. La Ligue des champions permettrait aussi à Lille d'être plus attractif sur un marché des transferts exceptionnellement calme cet été.
Le LOSC n'a "pas l'obligation de vendre" David
Pour le moment, cinq recrues ont signé - Ethan Mbappé, Ngal'ayel Mukau, Thomas Meunier, Aïssa Mandi, Osame Sahraoui - pour un départ majeur : Leny Yoro, parti à Manchester United pour 70 millions d'euros (bonus compris). Reste l'incertitude autour de Nabil Bentaleb. Le milieu de terrain, qui figurait parmi les meilleurs Lillois la saison dernière, a été victime d'un malaise cardiaque le 19 juin. Aucune date de reprise n'a été communiquée par le club le concernant.
En plus de Yoro, Jonathan David est le second joueur à bénéficier d'un bon de sortie. Dernier Lillois à reprendre l'entraînement, le 29 juillet, en raison de la Copa America qu'il a disputée avec le Canada, l'attaquant était déjà titulaire contre Fenerbahçe le 6 août. Sera-t-il encore au LOSC à la fin du mercato alors qu'il ne lui reste qu'un an de contra t? "Tout est possible. Il reste un peu moins d'un mois", a éludé Olivier Létang la semaine dernière, tout en précisant que son club n'avait "aucune obligation de vendre".
Dans un contexte financier incertain pour beaucoup de clubs français qui ont attendu le dénouement du feuilleton des droits TV, Lille se dit "serein" sur le plan économique. Avec une équipe qui a peu changé et un entraîneur offensif, le LOSC s'avance à nouveau comme un candidat crédible aux places européennes. Sa bonne habitude.
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