Ligue des champions - PSG - Donnarumma, au-delà des cicatrices : "J'ai l'air d'être un peu plus méchant"

Encore impérial mercredi soir en demi-finale retour, Gianluigi Donnarumma aura écœuré Arsenal du début à la fin de cette double-confrontation. Le gardien du PSG, auteur de cinq parades décisives en deux matches, est l’homme fort de Paris depuis Anfield. Quelque chose a changé chez l’Italien, qui a su aller au-delà de ses cicatrices.

"Un gap hallucinant" : Donnarumma incarne la trajectoire du PSG

Video credit: Eurosport

"L’homme du match des deux rencontres, c’est leur gardien. C’est l’histoire de ce qu’il s’est passé lors des deux matches". Interrogé sur Canal +, Mikel Arteta a moins utilisé cet argument pour vanter les mérites de Gianluigi Donnarumma que pour expliquer qu’Arsenal avait été, selon lui, meilleur que le PSG sur cette double confrontation. Mais qu’importe, au fond. Le technicien espagnol a fait une observation assez évidente aux yeux de tous : l’homme de cette demie, c’est bien Gigio.
Comme à Anfield, comme à Villa Park. Sauf que cette fois, le portier italien a écœuré ses adversaires à l’aller comme au retour. Déjà décisif sur les deux seules vraies occasions d’Arsenal à l’aller, le dernier rempart parisien a poussé le curseur encore un peu plus loin mercredi. Les Gunners ont cadré quatre fois au Parc. Bilan : un but de Bukayo Saka sur lequel il ne pouvait rien et trois parades exceptionnelles.
Il y a d’abord eu ce réflexe devant un Martinelli trouvé à bout portant sur une longue touche de Thomas Partey (4e). Puis cette réaction dingue sur sa ligne pour repousser la demi-volée de Martin Odegaard (8e). Et que dire de cette envolée sur la frappe enroulée par Bukayo Saka (64e).
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Donnarumma impérial sur sa ligne contre Arsenal

Crédit: Getty Images

On aurait pu marquer plus, mais Donnarumma a été incroyable
"C’est un très bel arrêt, le ballon est passé au milieu des jambes d'un de mes coéquipiers, a raconté l’Italien sur sa parade devant le Norvégien, au micro de Prime Italia. Je travaille beaucoup sur les arrêts au sol, mais Mère Nature y a mis du sien". Dans ce secteur, Donnarumma fait effectivement partie de l’élite et l’a encore prouvé. Une masterclass inédite, pour lui, à ce niveau de la compétition en C1 : la saison dernière, il n’avait pas su être décisif contre Dortmund en demie. Comme trop souvent avec Paris en Ligue des champions par le passé.
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"Si Paris est en finale, c'est avant tout grâce à Luis Enrique"

Video credit: Eurosport

Un lointain souvenir, désormais. "Gigio" s’est bien fait quelques frayeurs depuis mardi dernier, avec une intervention ratée à l’aller, pour un but finalement refusé de Mikel Merino, et une autre au retour, dont Saka n’a pu profiter devant le but vide. "J'essaie de travailler sur mes points faibles, je pense que j'ai progressé", a analysé le principal intéressé, pas encore impérial loin de sa ligne. Mais autrement plus rassurant, jusque dans son langage corporel.
"J'ai l'air d'être un peu plus méchant, cela m'a rendu plus agressif", s’est-il amusé au sujet de sa balafre tenace sur la pommette droite, lacérée par une semelle de Wilfried Singo en fin d’année dernière. Peut-être ne rigole-t-il qu’à moitié, car quelque chose a bien changé ces derniers mois, notamment dans son attitude sur coups de pied arrêtés. Pour le plus grand bonheur des uns… et la grande frustration des autres. "Sur les deux confrontations, je pense qu’on aurait pu marquer plus, mais Donnarumma a été incroyable", a résumé Declan Rice sur TNT Sports. Ce n’est même plus un événement, mais une vraie habitude.
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