Ligue des champions | L'OM s'en prend à l'arbitrage après sa défaite contre le Sporting : "Ce soir, les arbitres n'ont pas été au niveau"

Réduits à dix et battus sur le terrain du Sporting (2-1), les Phocéens regrettaient l'expulsion jugée injuste d'Emerson Palmieri qui a fait basculer la rencontre ce mercredi soir en Ligue des champions. Pierre-Emerick Aubameyang et son entraîneur Roberto De Zerbi ont sévèrement critiqué les décisions de l'arbitre Rade Obrenovic et mis en cause son niveau global.

L'OM a-t-il raison de s'en prendre à l'arbitrage ?

Video credit: Eurosport

Les Marseillais n'ont pas caché leur colère au terme d'une soirée lisboète qui n'a pas tourné en leur faveur. Après cinq victoires de suite toutes compétitions confondues, l'OM est tombé sur la pelouse du Sporting CP (2-1), lors de la troisième journée de Ligue des champions. Il en repart frustré car il avait bien débuté le match puis a craqué après l'expulsion d'Emerson Palmieri (45e+2), que ses coéquipiers considèrent comme injuste.
"C'est sûr que c'est compliqué quand on vous rend la tâche difficile, a tout de suite pesté Pierre-Emerick Aubameyang au micro de Canal+. Ce soir, les arbitres n'ont pas été au niveau. Il n'y a rien eu pour nous. En première période, ils ne nous ont pas créé de problèmes. Au contraire, on a dominé le match et même marqué ce premier but".
Le Gabonais est lucide dans son analyse des 45 premières minutes car son équipe a respecté un plan de jeu intéressant et ouvert le score par Igor Paixao (14e). Tout a basculé juste avant la pause quand Emerson a reçu un second carton jaune pour simulation après avoir cru obtenir un penalty.
Il ne peut rien faire avec sa main
"Le premier jaune qu'Emerson prend, c'est scandaleux, a poursuivi un Aubameyang en colère qui contestait surtout le premier avertissement reçu son coéquipier pour une main involontaire dans son camp (39e). Il ne peut rien faire avec sa main. C'était plus compliqué en seconde période, on a dû jouer bas. Ils ont poussé et ils ont marqué".
"Comme je l'ai dit, c'est scandaleux, a encore enragé l'avant-centre olympien dont l'équipe a subi un second revers en trois matches de C1 cette saison et se retrouve à la 18e place du classement. Quand on a un match avec de tels enjeux, avoir des arbitres comme ça, c'est scandaleux. Ça nous pénalise, ça change la physionomie du match".
On a payé des erreurs d'arbitrage
Roberto De Zerbi partage exactement le même avis que son attaquant de 36 ans. "Selon moi, on a payé des erreurs d'arbitrage, a regretté le coach marseillais, toujours au micro du diffuseur. Je n'ai pas aimé la façon dont le match a été arbitré. Je ne pense pas que l'arbitre était assez bon pour un match de ce genre. Je ne veux pas parler des épisodes en particulier mais, en général, il n'était pas prêt pour arbitrer un match de ce niveau".
Les Phocéens pointent l'arbitre slovène M. Rade Obrenovic comme le principal coupable dans cette défaite. Se sachant déjà averti, Emerson aurait aussi pu éviter de tomber trop facilement dans la surface adverse. Surtout, l'OM n'a absolument pas su gérer tactiquement son infériorité numérique en jouant beaucoup trop bas en seconde période et en subissant sans cesse.
On était les patrons du match
"A 11 contre 11, il y avait une seule équipe sur le terrain, on était les patrons du match, a souligné l'ancien coach de Brighton. A dix, ça a été un autre match". Le point noir de cette soirée se situe aussi là car les changements opérés par De Zerbi n'ont pas été payants. Avec un joueur en moins, l'OM a perdu toute la maîtrise qu'il avait d'abord affichée.
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"Si De Zerbi voulait gagner, il fallait laisser Greenwood"

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"J'ai fait le choix de sortir Greenwood parce qu'ils ont expulsé Emerson, on devait défendre à cinq et, entre Greenwood et Paixao, à ce moment-là, celui qui avait les caractéristiques pour défendre et attaquer en même temps était Paixao, a toutefois expliqué le technicien italien. Même Vermeeren, qui avait bien joué en première mi-temps, j'ai dû le remplacer pour mettre un peu plus de poids".
"Il y a défaite et défaite, a conclu De Zerbi. Celles contre Rennes ou Lyon sont un certain type de défaite. Aujourd'hui, c'est autre chose. Celle-ci doit nous donner encore plus de fierté et de confiance en nous". Son équipe a effectivement de nouveau affiché un visage séduisant sur la scène européenne dans un premier temps. Elle a également montré ensuite qu'elle manquait encore de métier pour négocier des situations défavorables. Malgré les trois points perdus et le sentiment d'avoir été lésée, sa progression sur le moyen terme passe aussi par l'apprentissage de la gestion de ce genre d'obstacles.
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