Ligue des champions - Les tops et flops de Sporting-OM : Paixao régale, Emerson gâche tout, Pavard plonge

L'Olympique de Marseille maîtrisait (presque) tout sur la pelouse du Sporting mercredi soir mais a fini par craquer après avoir passé toute la seconde période en infériorité numérique (2-1). Emerson a tout gâché avec une simulation, puis Benjamin Pavard a été impliqué sur les deux buts portugais. Les tops et les flops de cette rencontre.

L'OM a-t-il raison de s'en prendre à l'arbitrage ?

Video credit: Eurosport

Les tops

  • La spéciale Paixao
Ceux qui l’avaient suivi aux Pays-Bas avaient prévenu : l’un de ses gestes signature est de rentrer sur son pied droit pour enrouler. Igor Paixao l’avait déjà prouvé contre l’Ajax au Vélodrome lors de la 2e journée de C1, et il a remis ça mercredi. Il s’est essayé une première fois à la 11e minute de jeu, pour une tentative passée de peu à côté. Trois minutes plus tard, il recommençait en réglant cette fois la mire pour ouvrir le score. Il y a parfois du déchet, mais c’est sa véritable marque de fabrique.
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Igor Paixao, encore buteur en Ligue des champions pour Marseille

Crédit: Getty Images

  • Rui Borges, les choix payants
C'est donc ça, un coaching gagnant ? Rui Borges a eu particulièrement le nez creux. Alors que son équipe était menée et en supériorité numérique, l'entraîneur du Sporting a choisi de remplacer le talentueux Geovany Quenda par Geny Catamo, peu après l'heure de jeu. Cinq minutes après son entrée, l'international mozambicain a égalisé. Dix minutes plus tard, rebelote : Alisson Santos a suppléé Ivan Fresneda… et donné l'avantage au club lisboète (86e). Simple. Efficace.

Les flops

  • Emerson, le manque de lucidité qui a tout gâché
L’OM ne faisait pas tout parfaitement mais s’était mis dans une position très, très confortable en première période. Mais à la 44e minute, Emerson a cru obtenir un penalty pour les siens, avant que l’arbitre ne se ravise après consultation la vidéo. En cause ? Une simulation très claire synonyme… de second carton jaune, puisque l’international italien en avait écopé d’un premier quelques minutes plus tôt, de manière plus sévère, sur une main involontaire. Un rouge qui a rebattu très nettement les cartes. Et obligé Marseille à souffrir.
  • Pavard, la seconde période cauchemar
Costaud comme toute son équipe en première période, Benjamin Pavard a fini par craquer comme les autres, mais de manière plus flagrante. Le défenseur tricolore couvre en effet Geny Catamo sur le but de l’égalisation du Sporting. Puis il détourne complètement la trajectoire de la frappe d’Alisson Santos sur le 2-1, de la main, ce qui aurait probablement valu un penalty aux locaux s’ils n’avaient pas marqué sur le coup. Une difficile seconde période.
  • Sporting-OM ou l’affiche qui voit rouge
Portugais et Français s’étaient déjà affrontés lors de la phase de poules de l’édition 2022-2023, avec une double confrontation au mois d’octobre, déjà. Deux matches qui avaient souri à l’OM, bien aidé à chaque fois par… les exclusions du Sporting : deux à l’aller, une au retour. Cette fois, ce sont les hommes de De Zerbi qui ont craqué, et cette affiche s’est conclue avec une infériorité numérique pour la troisième fois consécutive. Maximiliano Araújo aurait d'ailleurs pu rejoindre Emerson aux vestiaires en fin de rencontre, mais l'arbitre a revu sa décision.
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"Si De Zerbi voulait gagner, il fallait laisser Greenwood"

Video credit: Eurosport


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