Ligue Europa Conference : La Roma triomphe, José Mourinho empoche un cinquième titre européen

Arthur Merle

Mis à jour 25/05/2022 à 23:22 GMT+2

LIGUE EUROPA CONFERENCE - Au terme d'une finale parfois terme, l'AS Rome est parvenu à s'imposer face à Feyenoord (1-0) ce mercredi soir à Tirana grâce à un but de Nicolo Zaniolo, remportant ainsi son premier succès européen. José Mourinho, lui, entre un peu plus dans l'histoire en empochant un cinquième trophée continental... sur cinq finales jouées.

Nicolò Zaniolo (Roma) exule après son but contre Feyenoord, Conference League, Getty Images

Crédit: Getty Images

José Mourinho continue d'écrire sa légende sur la scène européenne, la Roma dépoussière son palmarès. Pour sa cinquième finale continentale, l'entraîneur portugais a remporté un… cinquième trophée, mercredi soir, à l'occasion de la première finale de Ligue Europa Conference, remportée par la Louve devant le Feyenoord Rotterdam (1-0). Le club romain remporte lui son premier trophée européen depuis 1961 et un succès en… Coupe des villes de foires. Vingt ans après sa deuxième victoire en C3, la formation néerlandaise a, de son côté, bloqué.
L'AS Roma n'avait plus remporté le moindre trophée depuis 2008 et une Coupe d'Italie. Une éternité. La Louve a donc dû attendre la création d'une nouvelle compétition européenne – après n'avoir disputé aucune finale continentale depuis 1991 - pour ajouter une glorieuse ligne à son palmarès. Pas la plus prestigieuse, certainement. Mais la formation de José Mourinho l'a disputée comme telle.

Zaniolo libère la Louve

Comme un symbole, c'est un joueur non pas formé à la Roma, mais lancé chez les professionnels par la Louve, qui a débloqué la situation pour les siens à Tirana. Sur la première occasion de la rencontre, le joueur de 22 ans a profité d'une mauvaise lecture de Gernot Trauner pour contrôler de la poitrine une transversale de Gianluca Mancini, et ajuster Justin Bijlow d'un subtil extérieur du gauche (1-0, 32e). Tout n'avait pourtant pas commencé de la meilleure des manières pour les Giallorossi, qui ont perdu Henrik Mkhitaryan sur blessure dès le quart d'heure de jeu (16e), après avoir été bousculés en tout début de rencontre.
Nicolò Zaniolo esulta insieme a Chris Smalling, Roma-Feyenoord, Getty Images
Bousculés, mais pas tout de suite déstabilisés. Car les premières véritables occasions néerlandaises sont arrivées au retour des vestiaires. Et furent énormes. Sur un corner obtenu quelques secondes après la reprise, Le Feyenoord a touché le poteau sur une déviation involontaire de Mancini, proche de tromper son propre gardien, avant que Rui Patricio ne repousse la frappe de Guus Til, qui avait suivi (47e). Trois minutes plus tard, la Roma a combiné les deux pour écoeurer son adversaire : une superbe parade du gardien portugais, qui a détourné l'énorme frappe de Tyrell Malacia… sur son poteau (50e).

Mourinho un peu plus dans la légende

Le Feyenoord ne le savait pas encore, mais il venait de laisser passer sa chance. Les Néerlandais n'ont presque plus été dangereux par la suite, mettant la pression sans réellement inquiéter la solide charnière à trois mise en place par Mourinho, à l'exception d'une ultime situation pour Bryan Linssen, qui a raté le ballon à bout portant sur une déviation de Cyriel Dessers (92e).
Jordan Peretout (73e) et Lorenzo Pellegrini (86e) auraient, eux, pu faire le break, butant sur un Bijlow inspiré à chaque fois. Mais la formation italienne a assuré l'essentiel, avec beaucoup de métier et de détermination. Un bon résumé de Mourinho, parfois décrit comme un entraîneur sur le déclin, voire dépassé. Mais qui ne pouvait être plus à la mode qu'en remportant cette C4 flambant neuve, devenant ainsi le premier coach à gagner trois Coupes d'Europe différentes avec quatre clubs…
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