Ligue Europa Conférence : Lens s'impose face au Panathinaïkos (2-1) et se rapproche du but

Que ce fut dur pour Lens. Réduits à dix dès la 20e minute, les Sang et Or ont tenu bon pour l'emporter à Bollaert-Delelis jeudi face au Panathinaïkos en barrages aller de Ligue Europa Conférence (2-1). En tête de deux buts à la pause, les Nordistes ont plié une fois sur un exploit grec, avant de résister aux vagues du "Pana" dans une fin de match intense. C'est un pas de plus vers l'Europe.

Les Lensois ont fait le travail à Bollaert-Delelis (2-1) en barrages aller de Ligue Europa Conférence face au Panathinaïkos.

Crédit: Getty Images

Il fallait qu'ils tiennent. Et ils ont tenu. Réduit à dix dès la 20e minute après l'exclusion de Facundo Melina, Lens est parvenu à arracher une précieuse victoire face au Panathinaïkos en barrages aller de Ligue Europa Conférence (2-1), ce jeudi soir, à Bollaert-Delelis. De quoi aborder avec confiance le match retour, qui aura lieu jeudi prochain (20h) en Grèce.
Les Artésiens devront livrer une seconde rencontre sans doute aussi âpre dans une semaine à Athènes pour goûter à la phase de poules de la plus petite des Coupes d'Europe. Przemyslaw Frankowski, d'entrée de jeu (4e) puis Wesley Saïd (34e) ont été les acteurs majeurs, par leur but, du succès lensois dans un match d'abord enlevé, ensuite tendu, où l'équipe de Will Still a su résister aux ultimes assauts grecs.
Même l'expulsion de Facundo Medina, qui a laissé les siens à dix pendant plus de 70 minutes, n'a pas fait dérailler la locomotive du bassin minier. Le plan de l'entraîneur lensois s'est déroulé sans accroc, ou presque. En titularisant Przemyslaw Frankowski et Deiver Machado dans les couloirs, le technicien avait enjoint à ses ouailles de presser haut et de conjuguer intensité et jeu en première intention. Mais il ne pouvait pas anticiper cette semelle à retardement de Facundo Medina, déjà averti, sur Anastasios Bakasetas, synonyme d'expulsion. Lens avait alors la mainmise sur la rencontre et Frankowski avait une première fois fait exulter ses supporters d'un plat du pied tout en maîtrise dans la surface (1-0, 4e). Dans la foulée de l'expulsion de Medina, David Pereira da Costa, préféré à Angelo Fulgini, a fait les frais du remaniement du système artésien. Abdukodir Khusanov est venu regonfler une assise défensive à cinq.
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Andy Diouf face au Panathinaïkos, en barrages aller de la Ligue Europa Conférence avec Lens.

Crédit: Getty Images

Machado intenable

Le voile de l'inquiétude n'a pourtant pas recouvert l'enceinte lensoise. Peu inspiré, le Panathinaïkos a eu toutes les peines à étirer et percer un bloc nordiste discipliné, rarement pris à revers. Mieux, Lens avait toujours les crocs offensivement: Machado, encore, a slalomé tel un skieur alpin pour décaler Adrien Thomasson dont le centre au cordeau a trouvé Wesley Saïd à la finition en deux temps (2-0, 34e).
Une sensation quand on sait à quel point l'Ajax d'Amsterdam, mi-août, avait dû cravacher lors des qualifications de la Ligue Europa pour éliminer aux tirs au but les Grecs, fossoyeurs des rêves marseillais de Ligue des champions la saison dernière. Le capitaine athénien Fotis Ioannidis, introuvable jusqu'ici, a bien tenté de réveiller les siens en se jouant de quatre Lensois puis de Brice Samba, d'un tir croisé (2-1, 53e). Mais c'est presque le contraire qui s'est produit.
Par la suite, Kevin Danso (57e) puis Jonathan Gradit (66e) ont été proches de refaire le break. Et quand Khusanov a cru concéder un pénalty en toute fin de match, la VAR est venue à la rescousse des Lensois (87e). Le retour en Grèce sera bouillant.
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