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Paris n'est pas guéri

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ParEurosport

Mis à jour 18/03/2011 à 10:53 GMT+1

Des problèmes? Où ça? Voilà en substance le discours des Parisiens après l'élimination face au Benfica en 8e de finale de la Ligue Europa. Pour eux, il n'y a pas de tensions mais une vraie cohésion. Pourtant, l'équilibre du groupe apparait encore fragile alors que se profile le match au Vélodrome.

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Crédit: Eurosport

21h30 jeudi soir, dans les entrailles du Parc des Princes. Le PSG vient d'être éliminé de la Ligue Europa après un nul face au Benfica Lisbonne (1-1). Les Parisiens sont attendus par les journalistes mais plusieurs d'entre eux passent leur chemin, le visage fermé, comme Mevlut Erding ou Mathieu Bodmer. Siaka Tiéné fait non de la tête. Gregory Coupet n'a pas un regard. Cinq jours après Montpellier (2-2) et les nouveaux remous qui ont affecté le vestiaire parisien, le malaise est encore palpable. Pourtant, à en croire les autres joueurs, la tempête serait passée. Et malgré cette sortie de route européenne, le groupe serait plus soudé que jamais.
Difficile à croire quand on voit Nenê arriver tout sourire ou presque, attitude qui tranche avec celle des autres. Pour le Brésilien, qui avait allumé une mèche en expliquant être "le problème du PSG", il n'est toutefois pas question de tensions entre les joueurs. "C'est moi qui ai cherché les problèmes en disant des conneries ! C'était à chaud. Il y a des choses qui se sont passées sur le terrain qui sont normales, qui arrivent toute l'année. C'est mieux de vouloir le ballon que de se cacher, non ? J'ai juste eu des mots mal appropriés après le match". Il avoue d'ailleurs qu'il a trouvé les joueurs "beaucoup plus soudés que face à Montpellier".
Hoarau et les "ménagères"
Guillaume Hoarau, lui, a également tenu à calmer le jeu, notamment sur son attitude. "Des embrouilles, il y en a tout le temps, explique l'attaquant. On a dit ce qu'on avait à se dire. C'est vrai que moi, je m'étais un peu emporté, j'ai été maladroit mais à aucun moment je n'en ai voulu à un partenaire. Sur le terrain, on s'embrouille, c'est normal. Aujourd'hui, nous, on est passé à autre chose. Et tout ce qui se passe autour ne nous intéresse pas, on est habitués. Il y a beaucoup de ménagères (sic) dans le milieu du foot. Il faut que je me prenne la tête avec un joueur pour qu'on dise que c'est la fin du monde, que c'est la crise", dit-il sans desserrer les dents.
Et puis il y a ceux, comme Christophe Jallet ou Apoula Edel, qui répondent à côté quand on leur demande des nouvelles du vestiaire. "Il est ambitieux", lance le premier. "L'équipe a relevé la tête dans le jeu et l'état d'esprit", note le gardien. Quant à Antoine Kombouaré, il préfère retenir l'attitude. "J'ai retrouvé les valeurs qui font notre force: beaucoup de solidarité, de combativité, de coeur (...) Je savais qu'après le coup de gueule que j'ai poussé cette semaine il y aurait une réaction de mes joueurs." Une réaction qui demande confirmation dimanche au stade Vélodrome face à l'OM. Afin de prouver que cette entente cordiale n'est pas qu'une entente de façade.
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