L'OM a fait le plus dur

Et de quatre. Jeudi soir, l'OM a empoché son quatrième succès du mois d'août. Celui empoché sur la pelouse du Sheriff Tiraspol (1-2) confirme l'impression des trois précédents : même sans être étincelants, les Marseillais savent maîtriser leur sujet. Le constat est valable en Ligue 1, où ils font carton plein. Il l'est tout autant en Ligue Europa. Dans une semaine, il leur suffira de défendre l'avantage acquis chez le champion de Moldavie pour s'ouvrir les portes de la phase de groupes.

Les absences de Benoit Cheyrou et d'André Ayew, conjuguées à celle de Cesar Azpilicueta, en partance pour Chelsea, sont presque passées inaperçues. Presque, car si l'OM l'a emporté grâce à un doublé de Jordan Ayew (18e et 53e), il a connu quelques sueurs froides. L'égalisation de Pajovic (1-1, 27e), sur un corner mal jugé par la défense, a sanctionné le relâchement olympien. Sans une prouesse de Steve Mandanda dans les ultimes secondes (90e), le Sheriff aurait même arraché le nul. Tel est un félin, le gardien international s'est détendu pour sauver sur sa ligne une reprise à bout portant de Pesic.

Dans son traditionnel 4-2-3-1, l'OM a souvent mis le pied sur le ballon. Il s'est même créé une occasion en or dès la 8e minute, lorsque Gignac, servi sur un plateau par Valbuena, a manqué le cadre face au but vide. Pour ne pas s'être mise à l'abri, l'équipe d'Elie Baup a donc souffert dans un dernier quart d'heure décidément salvateur. A Reims (0-1) comme contre Sochaux (2-0), c'est précisément dans ce dernier quart d'heure qu'elle avait plié l'affaire. Montpellier, hôte de l'OM dimanche, sait déjà à quoi s'attendre.