Ligue Europa : L'OM s'incline à Mönchengladbach (2-0)

Une victoire, un nul et une défaite. Le bilan de l'Olympique de Marseille est parfaitement équilibré alors que vient d'être sifflée la mi-temps du premier tour de la Ligue Europa. Jeudi, les Phocéens se sont inclinés à Mönchengladbach (2-0). A égalité de points avec son adversaire du jour et à trois longueurs de Fenerbahçe, l'OM n'a rien hypothéqué quant à ses chances de qualification pour les seizièmes de finale. Mais le club marseillais semble actuellement sur une pente savonneuse puisque ce revers continental intervient après une défaite domestique, concédé à Troyes (1-0). Avant d'affronter l'Olympique Lyonnais, dimanche au stade Vélodrome, le dauphin du Paris Saint-Germain ne s'est pas rassuré.

Avec Loïc Rémy, aligné en pointe, et Jordan Ayew, préféré à son frère sur le côté gauche, l'Olympique de Marseille avait pourtant pris le match par le bon bout, réalisant une première demi-heure de bonne facture. Dominateurs mais peu tranchants, les Olympiens ont passé du temps dans la moitié de terrain allemande, sans trouver la faille. Rémy a été le plus entreprenant. Mais ni sa reprise (13e), ni sa tête (14e) n'ont fait trembler les filets de ter Stegen. C'est finalement son alter ego marseillais qui, le premier, a mis un genou à terre sur un penalty concédé par Kaboré (main) et transformé par Daems (1-0, 33e).

Au retour des vestiaires, Marseille a repris les opérations en main, mais sur le même tempo que lors de la première demi-heure du match. Assez prévisibles et inefficaces sur les coups de pied arrêtés, les hommes d'Elie Baup n'ont pas su emballer le match et ont fini par être punis une seconde fois, par Mlapa. Deux minutes après son entrée en jeu, il s'est débarrassé de Barton - en vue ce jeudi - et a décoché une mine d'une vingtaine de mètres qui est allée se loger au fond des filets de Steve Mandanda (2-0, 67e). S'il avait été tout aussi inspiré à six mètres du but olympien quelques minutes plus tard, il aurait pu signer un doublé (71e) et enfoncer un peu plus un OM qui n'a pas non plus été ridicule. Mais sans inspiration. Elie Baup a trois jours pour en insuffler à ses hommes.