Le FC Séville fait un grand pas vers la finale de la Ligue Europa face à Valence (2-0)

Le FC Séville a pris une option sur la finale de la Ligue Europa en battant Valence (2-0) à domicile, jeudi. L'ancien Marseillais Stéphane Mbia a marqué.

Stéphane M'Bia (FC Séville)

Crédit: AFP

Non, il n’y a pas que le Real, le Barça, et l’Atlético en Espagne. Sévillans et Valencians l’ont rappelé ce jeudi en assurant un joli spectacle en demi-finale aller de Ligue Europa. Cinquième et huitième de Liga, les deux formations ont offert un duel enthousiasmant, porté sur l’attaque, et au final meurtrier pour un FC Valence battu (0-2) et condamné à un exploit dans son antre de Mestalla au retour, comme au tour précédent (défaite 0-3 à Bâle à l’aller, 5-0 au retour).
Les hommes de Juan Antonio Pizzi ont pourtant tout fait pour éviter de se mettre dans une nouvelle situation délicate dès la première manche mais la réussite adverse ainsi que le manque de clairvoyance du corps arbitral ont eu raison de leurs belles intentions. Après une première demi-heure en leur faveur, ils ont été cueillis par un but aussi spectaculaire qu’injustement accordé à Stéphane Mbia (34e). Profitant d’une déviation de Carriço, l’ancien Marseillais, largement hors-jeu, a cafouillé sa reprise avant de finir d’une puissante talonnade aérienne, à bout portant.
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Rakitic (FC Séville) à la lutte avec Jérémy Mathieu et Juan Bernat (Valence)

Crédit: AFP

Un but hors-jeu pour Mbia, un penalty refusé pour Gameiro

Les Rouge et Jaune n’ont même pas eu le temps de pester contre la malédiction qui les accompagne à chaque déplacement à Sanchez-Pizjuan (0 victoire sur les 12 derniers matches là-bas), que déjà Bacca les assommait d’un but cette fois sans tache, après deux une-deux avec Vitolo. Si l’addition aurait pu être plus salée, Guaita sauvant le 3-0 à trois reprises au moins sur des têtes de Fazio (45e, 54e) ou un face-à-face avec Bacca (56e), Valence peut tout de même nourrir de vrais regrets, et pas qu’en raison de l’injustice dont l'équipe a été victime.
La frappe enroulée de Vargas à trois centimètres du poteau (66e), l’arrêt réflexe de Beto devant Jonas (87e) ou encore la transversale trouvée par le Chilien de la tête sont autant de munitions gâchées qui pourront peser dans la balance à l’heure du bilan. Au final, le penalty refusé à Gameiro (entré à la 73e) sur sa frappe contrée de la main par Pereira n’est presque que justice. Et cet oubli ne change pas fondamentalement la position de Valence : dans une semaine, à domicile, ils devront encore sortir le grand jeu.
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