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Ligue Europa - Barrages: Bordeaux qualifié malgré sa défaite chez les Kazakhs du Kairat Almaty (2-1)

Hugo Guillemet

Mis à jour 27/08/2015 à 19:30 GMT+2

LIGUE EUROPA – Victorieux à l'aller (1-0), les Girondins se sont inclinés 2-1 chez les modestes Kazakhs du Kairat Almaty, en barrage retour. Mais Bordeaux est qualifié pour la phase de poules à la faveur du but inscrit à l'extérieur, signé Crivelli dans le dernier quart d'heure, alors qu'Almaty menait 2-0.

Isaac Kiese Thelin, l'attaquant de Bordeaux (à droite), à la lutte avec Anatoliy Tymoshchuk, le milieu du Kairat Almaty.

Crédit: AFP

Que ce fut dur... Mais ça passe. Très mal embarqués sur la pelouse du Kairat Almaty ce jeudi, les Girondins de Bordeaux, menés 2-0 à un quart d’heure de la fin du match, ont finalement arraché leur qualification grâce à un but sur une madjer d’Enzo Crivelli (77e), entré en jeu sept petites minutes plus tôt.
Très fébriles défensivement, à l’image de Yambéré auteur d’un but contre son camp après seulement 44 secondes de jeu, les Bordelais ne doivent leur salut qu’à l’inspiration géniale de leur attaquant international espoir. Ce but marqué à l’extérieur leur offre la qualification pour la phase de poule de la Ligue Europa, après leur courte victoire la semaine passée à Bordeaux lors du match aller (1-0, but de Khazri).

Une douche froide après 44 secondes de jeu

Les affaires girondines ne pouvaient pas plus mal commencer. Certainement encore la tête dans l’avion après leur 7h30 de vol et les 4 heures de décalage horaire avalées la veille, les Bordelais ont été cueillis à froid dès le coup d’envoi par le Kairat Almaty. Trouvé sur l’aile, Riera, frère de l’ancien joueur de Bordeaux, centrait en première intention. Maladroit, Yambéré expédiait le ballon dans ses propres filets. Après seulement 44 secondes de jeu, les Kazakhs venaient d'effacer leur défaite de l’aller (1-0) et de remettre les compteurs à zéro.
Ce n’était que le début d’une prestation indigne de la part des Girondins, fortement ballotés en défense et visiblement incapables de se procurer la moindre situation favorable devant le but de Plotnikov. Rolan et Kiese Thelin invisibles, Khazri, Saivet et Poko dispersés, le secteur offensif ne compensait pas la prestation inquiétante de la défense bordelaise, sur la brèche dès lors que les attaquants du Kairat prenaient de la vitesse et de la profondeur. Heureusement, Pallois, meilleur Girondin sur le terrain, a plusieurs fois sauvé les meubles et couvert les bourdes de ses partenaires.

Un but sublime à l’aller, un but génial au retour

Le deuxième but du Kairat, marqué par Kuat, qui reprenait parfaitement du gauche un coup franc d’Isael, s’inscrivait dans la lignée des errements défensifs de l’équipe française, en y impliquant même la doublette d’attaque. Rolan avait provoqué le coup-franc en faisant une faute bête, puis Kiese Thelin a lâché le marquage de Kuat sur le but (66e). A ce moment-là, on se disait que rien de pourrait sauver ce Bordeaux-là.
Et puis Crivelli est arrivé. Entré en jeu à la 70e minute en lieu et place de Rolan, le jeune international espoir français a redonné vie au Girondins d’un seul coup de patte. Suite à une grosse phase de pression des Bordelais, Guilbert a récupéré le ballon sur la droite avant de centrer fort devant le but. Dos à la cage, serré par la défense centrale kazakhe, Crivelli a réussi une talonnade géniale qui n’a laissé aucune chance à Plotnikov. Comme à l’aller, avec la frappe pleine lucarne de Khazri, Bordeaux s’en sort grâce à un but extraordinaire au terme d’une prestation très ordinaire. Les Girondins ont serré les fesses jusqu’au bout, et ils ont tenu. Ils verront les poules de la Ligue Europa. Mais pour la régularité, il faudra repasser.
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