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RB Leipzig : Timo Werner, le bruit du stade et la fureur du buteur

ParAFP

Mis à jour 12/04/2018 à 00:10 GMT+2

LIGUE EUROPA - Mis à mal en début de saison à Istanbul par le bruit du stade de Besiktas, Timo Werner devrait découvrir l'ambiance bouillante du Vélodrome ce jeudi (21h05) en quart de finale retour. Pas de quoi effrayer pourtant celui qui s'annonce comme le futur de la Mannschaft au poste d'attaquant.

Timo Werner mit Doppelpack gegen Monaco

Crédit: Eurosport

L'étiquette lui colle à la peau depuis un malaise à Istanbul : Timo Werner n'aimerait pas les grosses ambiances. Les fans de Marseille vont beaucoup crier jeudi soir. Mais il faudra autre chose pour contrarier ce joueur impliqué dans neuf des 17 buts de Leipzig en Europe cette saison.
L'histoire remonte à son premier déplacement européen à Istanbul contre Besiktas en septembre, en Ligue des champions: Werner était sorti à la 32e minute, victime de malaises attribués au niveau sonore incroyable du stade. Il avait manqué les trois rencontres suivantes, et les médecins avaient découvert un problème de blocage musculaire dans le cou et la mâchoire, probablement consécutif à un coup reçu quelques semaines plus tôt. Depuis, Werner ne semble plus incommodé par le bruit, mais cette histoire l'escorte toujours.
Côté Leipzig, il fut l'homme du match aller contre l'OM. Comme très souvent cette saison en compétition européenne: pour sa première campagne internationale, il a déjà marqué sept fois et délivré deux passes décisives, en phase de poule de Ligue des champions puis en Ligue Europa. "Nous savons que nous pouvons marquer un but à chaque match" assure-t-il, "c'est pourquoi nous allons en France en croyant en nous".
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Titulaire au Mondial

Son coéquipier Emil Forsberg, le milieu offensif international suédois, se régale de jouer avec cet attaquant incroyablement rapide qu'il aime servir dans la profondeur: "Nous fonctionnons bien ensemble" dit-il "Timo fait de super appels de balle, il est toujours disponible, un super joueur !". Approché par les plus grands clubs, le Bayern Munich, le Real Madrid ou Manchester United, le jeune homme a coupé court il y a quelques jours à toutes les spéculations: "J'ai un contrat jusqu'en 2020 et je me sens bien à Leipzig. Il n'y a rien d'autre à dire".
Rien d'autre ? Werner a tout de même laissé entendre qu'il restait parce que ses dirigeants ont promis de renforcer l'équipe et de lui donner les moyens de continuer à progresser. Le patron de Red Bull Dietrich Mateschitz a toujours clairement dit que son projet était de faire de Leipzig un rival du Bayern, sur la scène nationale et internationale.
Si tout va bien pour lui, Werner sera l'avant-centre de la Mannschaft au Mondial en Russie. Et c'est peu de dire que l'Allemagne s'impatiente de retrouver enfin un numéro 9 dans la lignée des légendes Gerd Müller, Jürgen Klinsmann et autre Miroslav Klose.
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Timo Werner

Crédit: Eurosport

La Bundesliga à 17 ans

La Coupe du monde dira si le natif de Stuttgart, qui porte le maillot national depuis les U15, peut devenir l'un de ces grands buteurs que le football germanique adore. Pour l'heure, il en est à sept buts pour 12 sélections. En attendant, la presse allemande aime répéter de temps à autre la phrase lâchée à l'automne dernier par Mario Gomez: "S'il continue comme ça, il va dominer l'attaque allemande pour les dix prochaines années !" Comme la promesse d'une fée penchée sur son berceau...
Lancé en première division à 17 ans par Stuttgart, il a marqué 13 buts lors de ses trois premières saisons. Mais c'est à Leipzig, à l'âge de 20 ans, que Werner a véritablement explosé: avec ce club ambitieux qui venait d'accéder en Bundesliga, il s'est transformé en buteur en série, terminant la saison meilleur buteur allemand du championnat, avec 21 réalisations, derrière les stars étrangères Pierre-Emerick Aubameyang (Dortmund), Robert Lewandowski (Munich) et Anthony Modeste (Cologne).
Remarqué par Joachim Löw, il fait ses débuts internationaux en mars 2017 en amical contre l'Angleterre. Trois mois plus tard, il était solidement installé au poste de titulaire en attaque pour la Coupe des confédérations, où il a marqué trois fois et réussi la passe décisive en finale à Lars Stindl contre le Mexique, pour le but de la victoire allemande (1-0).
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