Ligue Europa - 2e tour préliminaire : Bordeaux élimine Ventspils et poursuit sa route

Bordeaux a franchi la première étape, essentielle, qui l’emmènera peut-être jusqu’à la prochaine Ligue Europa. Avec une infime avance obtenue en Lettonie (0-1 au match aller), les Girondins devaient terminer le travail au Matmut Atlantique. Passés une première heure aboutie et trente dernières minutes de balbutiement, les hommes de Gustavo Poyet se sont qualifiés pour le troisième tour préliminaire en disposant d’une courageuse équipe de Ventspils (2-1).

Alors que Bordeaux vit une période compliquée en coulisses, notamment sur le marché des transferts, il se rassure, un peu, sportivement. Ce fut tout du moins le cas pendant près d’une heure face aux Lettons de Ventspils. Consciente qu’il ne fallait pas rester sur les infimes acquis du match aller, l’équipe entraînée par Gustavo Poyet a très vite voulu se mettre à l’abri. Et c’est un François Kamano très remuant qui a mis les siens sur la bonne voie, reprenant une sublime ouverture de Miroslav Plasil entre deux défenseurs en plein coeur de la surface (1-0, 9e).

On s’attendait alors à un remake de la première rencontre après cette ouverture du score rapide, d’autant que Bordeaux donnait cette impression de maîtriser les débats face à un adversaire qui peinait à mettre un pied devant l’autre. Une tendance qui s’est confirmée après le deuxième but bordelais, oeuvre de Jules Kounde sur corner, dès l’entame de la seconde période (2-0, 48e). Puis qui s’est effritée au moment où les Lettons ont commencé à jouer crânement leur chance, pêchant dans la finition jusqu’à ce qu’Adeleke Akinyemi finisse par tromper un Benoit Costil trop masqué pour stopper sa frappe a priori anodine (2-1, 66e).

Malgré la reprise de confiance de Ventspils, Bordeaux, qui a également touché deux fois les montants (37e, 90e+2) dans la partie, a tenu bon jusqu’au bout en se faisant quelques ultimes frayeurs. À l’arrivée, à la faveur de ses deux victoires lors de ce deuxième tour, les Girondins se sont octroyés le droit de rêver des barrages. Mais ils devront d’abord passer l’obstacle ukrainien posé par Mariupol.