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Ligue Europa - "Je ne sais pas pourquoi on n'y arrive pas..." : repris par le Shakhtar Donetsk, l'OM ne sait plus gagner

Paul Citron

Mis à jour 15/02/2024 à 23:26 GMT+1

Rattrapé dans les ultimes instants par le Shakhtar Donetsk (2-2), l'Olympique de Marseille a laissé échapper une jolie victoire en barrage aller et un moyen de se remettre la tête à l'endroit. Certes, les Marseillais sortent de cette rencontre piège dans de bonnes dispositions pour se qualifier. Mais la frustration de concéder un nouveau match nul prime sur tout le reste.

Pierre-Emerick Aubameyang pendant Shakhtar Donetsk-OM, le 15 février 2024.

Crédit: Getty Images

"C'est fou, hein. Normalement, venir faire un match nul à l'extérieur dans une confrontation européenne, c'est quelque chose de positif." Les yeux dans le vague, Amine Harit ne trouvait plus grand-chose à quoi se raccrocher. A Hambourg, devant le Shakhtar Donetsk, son équipe a concédé un nouveau match nul jeudi (2-2), le cinquième sur ses six dernières sorties. Mais comme l'a illustré avec une pointe d'ironie le Marocain, celui-ci n'aurait jamais dû avoir lieu.
Difficile mentalement
Repris dans les tout derniers instants (2-2, 90+3e) par leurs adversaires ukrainiens, alors même qu'ils venaient de reprendre le match à leur compte grâce à une réalisation d'Iliman Ndiaye (1-2, 90e), les Olympiens n'arrivaient même plus à apprécier les quelques petites choses qu'ils ramènent de leur déplacement : 2 buts marqués, une seconde période ponctuée de quelques jolies séquences, et une option sur la qualification.
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Les Marseillais frustrés après leur match nul face au Shakhtar Donetsk (2-2), le 15 février 2024.

Crédit: Getty Images

"Je ne sais pas pourquoi on n'arrive pas à gagner. Je sais juste que c'est la photographie de cette équipe et de cette saison, lâchait péniblement Gennaro Gattuso en conférence de presse, lui qui a évoqué un problème mental pour expliquer cette fin de match improbable. On peut continuer à parler de défense à trois, à quatre, à cinq... Mais ça n'est pas la question. C'est difficile mentalement de subir ce genre de K.-O." Qu'importent les rares points positifs, quand la frustration a doublé tout le reste. "C'est comme une défaite, ajoutait-il sans détours. Il faut être objectif et ça n'est pas la peine de tourner autour du pot. (...) Tu peux enfin gagner après cinq matches et tu reprends ce K.-O., tu repars encore amer et frustré."
Il faut se bouger le cul
"On arrive à marquer deux beaux buts, face à une équipe qui a mis en difficulté de très belles équipes dans son groupe de Ligue des champions, reconnaissait sans joie Harit. Mais on gâche toujours tout par des erreurs d'inattention, un manque de concentration à des moments clefs du match." Le pire dans tout cela reste que le remède, à l'heure actuelle, semble inconnu. "Toute la saison on a eu ce genre de problèmes, c'est comme ça depuis que je suis arrivé. Comment on les résout, je ne sais pas, j'ai du mal", avouait Gennaro Gattuso.
Pierre-Emerick Aubameyang, lui aussi passablement frustré par la tournure des événements ce jeudi soir, avait bien une idée. "Excusez-moi les termes, mais il faut se bouger le cul", a lâché le Gabonais devant la presse, après avoir défini comme un "virus" la léthargie dans laquelle est plongée l'OM depuis trop longtemps déjà. "Tout le monde est conscient qu'on peut faire 10 fois mieux." Pour se qualifier face au Shakhtar Donetsk jeudi prochain, la règle ne laisse pas le choix : il faudra de toute façon gagner, au moins aux tirs au but, pour voir les huitièmes de finale de la Ligue Europa.
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Pierre-Emerick Aubameyang pendant Shakhtar Donetsk-OM, le 15 février 2024.

Crédit: Getty Images

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