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Nasri : "L'horizon est trè

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ParEurosport

Mis à jour 28/02/2012 à 17:22 GMT+1

Retenu pour affronter l'Allemagne, mercredi, Samir Nasri évoque son nouveau rôle en équipe de France dans un entretien accordé à l'AFP. Le Citizen veut fermer la page de l'Euro 2008 et aplanir ses relations avec Laurent Blanc. Il se fixe un objectif : "redorer l'image des Bleus" à l'Euro 2012.

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Crédit: Eurosport

"EN 2008, UNE FAUSSE EXCUSE"
Sauf surprise, Samir Nasri devrait du voyage en Polognet en Ukraine pour y disputer l'Euro. Une compétition à laquelle il a déjà participé en 2008. Et qui lui avait laissé un goût amer. "J'ai participé à l'Euro 2008 mais pas dans la peau d'un titulaire et j'en garde un souvenir mitigé. J'aimerais faire bonne figure et aller le plus loin possible", espère-t-il dans un entretien accordé à l'AFP. Il y a quatre ans, il en était surtout ressorti avec une image sérieusement écornée qui l'avait sans doute privé de Mondial en 2010. "Les problèmes générationnels, c'était une fausse excuse pour cacher les lacunes sur le terrain, se défend-il. C'était facile de dire que les jeunes étaient un problème. Dans un tournoi qui dure c'est important d'avoir un esprit de groupe. Aujourd'hui, le staff est très proche des joueurs, essaie de vivre avec eux. Ce n'était pas le cas avant. Chacun à sa méthode. Domenech était beaucoup plus distant et il ne parlait qu'à certains joueurs".
"ON EST REPARTI SUR DU NEUF"
Plus proche de Laurent Blanc, Nasri a pourtant eu l'occasion d'irriter son sélectionneur à l'automne dernier. "J'aimerais mieux que le sélectionneur me dise certaines choses entre quat'zyeux", avait-il déclaré le 30 août à France Football. "Après cette fameuse interview, il m'attendait au début du stage avec son adjoint et il lui a dit: 'Tu as vu, maintenant Samir se met à parler dans les médias'. On a eu une discussion de cinq secondes. Il m'a dit: 'ne te fais pas avoir'. J'ai dit que c'était vrai et c'était réglé". S'il reconnaît ses erreurs, le joueur de Manchester City n'en était pas moins apparu boudeur ensuite lors du rassemblement, preuve que tout n'était pas aussi bien réglé qu'il le prétend. "Pendant le stage qui a suivi, ce qui m'a énervé, c'est que les médias fassent toute une histoire de rien du tout, avance-t-il. Avec le recul, quand je suis rentré à la maison, je me suis dit que j'avais fait une bêtise. Il fallait juste expliquer les choses. Mais comme mon rendement était moins bon, j'étais sur la défensive et tu vois le mal partout. Cet épisode m'a fait du bien". "On est reparti sur du neuf, tout ça est loin derrière. L'horizon est très clair. Il faut mieux regarder devant soi", affirme-t-il aujourd'hui.
"LA RESPONSABILITE DOIT ETRE PARTAGEE"
Sa meilleure réponse, c'est sur le terrain que Samir Nasri l'a donnée. En égalisant sur penalty contre la Bosnie (1-1), il avait qualifié les Bleus pour l'Euro 2012. "La revanche n'est pas un bon sentiment, estime-t-il malgré tout. Dans un grand club, les attentes envers toi sont forcément beaucoup plus importantes. J'ai été mauvais contre l'Albanie et en Ukraine. Même dans ma relation avec la presse. Je me suis trompé et c'est important de rendre au sélectionneur la confiance qu'il m'a donnée. Il m'a fait beaucoup jouer, il m'a confié une fois le brassard". Un brassard qui est aujourd'hui partagé par Abidal, Mexès et Lloris. Mais l'ancien Marseillais entend néanmoins aider l'équipe de France : "Il y a trois noms, le débat est clos. J'ai porté le brassard à l'OM, à Arsenal, en équipes de jeunes. Mais il ne faut pas s'inventer un rôle quand tu ne l'as pas. Il y a des leaders de paroles et d'autres techniques. Aujourd'hui, la responsabilité doit être partagée dans un groupe pour aider le capitaine".
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FOOTBALL 2011 France-Bosnia (Nasri)

Crédit: AFP

"REDORER L'IMAGE DES BLEUS"
Aujourd'hui, Samir Nasri fait partie des cadres chez les Bleus. Un changement qui le ravit mais qu'il prend avec modestie. "Une ossature s'est créée avec toujours la même base de 16-17 joueurs et j'en fais partie pour l'instant. Ce serait prétentieux de dire que je serai à l'Euro car on ne sait jamais ce qui va se passer mais ça fait du bien, espère-t-il simplement. Avant, j'étais beaucoup dans l'incertitude. Je regardais la télé pour savoir si j'étais retenu. Là, le coach nous tient au courant avant. On est plus apaisé et on vient avec l'envie de bien faire, de se défoncer pour lui". Pour l'Euro, il se fixe d'abord des objectifs collectifs : "Personnellement, je ne vise pas grand-chose. J'espère qu'on va briller collectivement. On a besoin de redorer l'image des Bleus après deux campagnes catastrophiques". Heureux d'être "dans la peau d'un outsider que personne n'attend", il reste néanmoins ambitieux : "On ne va pas là-bas pour visiter. On a une équipe jeune mais aussi des atouts à faire valoir. On se doit d'aller en quart quand on est l'équipe de France. C'est le minimum. Et même si c'est un groupe de qualité, il faut reconnaître qu'il aurait pu y avoir pire".
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