Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Ronaldinho n’a pas forcé

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 28/02/2012 à 23:19 GMT+1

Ronaldinho, qui n’avait pas disputé les deux derniers matches du Brésil en novembre, a retrouvé la Seleçao mardi soir à Saint-Gall, face à la Bosnie-Herzégovine (2-1). Et plutôt dans la discrétion…

2012 Amical Bresil Ronaldinho

Crédit: Reuters

Mano Menezes a joué cartes sur table avec Ronaldinho. Quand le sélectionneur des Auriverde a rappelé "Ronnie" au mois de septembre dernier pour un match amical face au Ghana à Londres (1-0) après dix-huit mois de placard, il voulait savoir si l’ancien joueur du PSG, aujourd’hui à Flamengo, pouvait ou non s’inscrire dans le projet "Brésil 2014". Apparemment, et même si la Coupe du Monde est encore loin, Menezes n’a pas renoncé à aller au bout de son idée.
Mardi soir, celui que l’austère Carlos Dunga avait banni de la Coupe du Monde 2010 en Afrique du Sud a fêté contre la Bosnie-Herzégovine sa quatre-vingt-dix-neuvième sélection, après avoir manqué les deux matches de novembre au Gabon (2-0) et à Doha (Qatar) contre l’Egypte (2-0). Mais ce n’était pas pour sanctionner une énième virée du toujours affable prodige dans une des boîtes branchées de Rio de Janeiro. Comme Neymar, Ganso et tous les internationaux évoluant au Brésil, Ronaldinho avait simplement été laissé à la disposition de son club, alors en plein championnat.
Une heure et puis s’en va…
Face aux Bosniens de Safet Susic, un autre virtuose passé un peu avant lui par le Paris-SG et le Parc des Princes, Ronnie n’a diffusé son génie qu’avec parcimonie. Les sifflets précoces des supporters bosniens – eux qui aiment pourtant jusqu’à la passion les artistes – ne l’ont sans doute pas atteint. Installé juste derrière Leandro Damiao et Neymar, il a touché son premier ballon au bout de trente secondes, mais n’a pas été associé à l’ouverture du score de Marcelo (3e), laissant à Daniel Alves, une autre star de la Seleçao, endosser le rôle du passeur.
A Saint-Gall, Ronaldinho a fait du Ronaldinho version light. A bientôt 31 ans (il les aura le 21 mars prochain), l’homme aux presque 100 sélections ne va entamer une carrière de marathonien. Son style est resté le même. Des déviations (beaucoup), un penchant jamais démenti pour le jeu à une ou deux touches de balles, des contrôles souvent parfaits, et une capacité à alterner passes courtes et longues qui a contribué à forger son identité. Mais l’ancien barcelonais a parfois pêché par nonchalance, notamment sur quelques coup-francs (8e, 43e) et plusieurs ballons d’un abord pourtant facile, jusqu’à ce que Mano Menezes décide de le remplacer Ganso à l’heure de jeu. Les âmes charitables mettront peut-être sa prestation plutôt moyenne sur le compte du choc thermique entre Rio de Janeiro et Saint-Gall…
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Sur le même sujet
Partager cet article
Publicité
Publicité