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France-Albanie (1-1), l'antisèche : Après une année aussi réussie, difficile de leur en vouloir

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 15/11/2014 à 01:22 GMT+1

La France a sans doute livré son match le moins abouti depuis un an mais les Bleus avaient quelques circonstances atténuantes. Notre antisèche de France-Albanie (1-1).

Schneiderlin, Pogba, Valbuena, Varane, Griezmann - France-Albanie 2014

Crédit: Panoramic

Le jeu : Un essai peu concluant

Deux ans, c'est long. Et, sur la route de l'Euro, les Bleus ne sont encore qu'au début d'un long tunnel de matches amicaux. On l'a vu vendredi soir. A Rennes, personne ne s'est régalé. Sinon les supporters albanais et leurs protégés. Côté bleu, ç'a été très laborieux. Parce que c'était une soirée sans. Simplement. Il y en a eu très peu en 2014. Il y en aura d'autres en 2015. Et peut-être en 2016, même si on ne l'espère pas. Contre l'Albanie, Didier Deschamps avait décidé d'essayer la doublette Benzema - Lacazette. L'essai n'a pas été très concluant face à des adversaires parfaitement regroupés et qui n'ont pas laissé beaucoup d'espace à des Tricolores logiquement dominateurs mais longtemps - pour ne pas dire tout le temps - empêtrés dans les mailles du filet. Le 4-3-1-2 de la première période n'a pas été une franche réussite. Le 4-3-3 de la seconde période l'a à peine plus été. Point commun des deux systèmes : le jeu a largement penché à droite, sur le côté de Christophe Jallet qu'on a vu constamment arpenter son côté droit.

Les joueurs : Benzema-Lacazette, duo sans inspiration

Le gros point noir de la soirée concerne les deux attaquants des Bleus : Alexandre Lacazette et Karim Benzema. Le premier a brillé par sa discrétion, le second a manqué de conviction et d'envie. Hugo Lloris a permis aux Bleus de rester dans le match et Antoine Griezmann, comme souvent, a dynamité la partie et réveillé son équipe. Précieux en attaque, inquiétant en défense, Christophe Jallet a vécu un match tout en contraste. Tout comme Paul Pogba, coupable sur le but albanais. Côté albanais, Lenjani a fait souffrir Jallet et Cana a fait le job dans l'entrejeu. Solide en défense, Mavraj a longtemps cru offrir la victoire aux siens.
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Alexandre Lacazette - France-Albanie 2014

Crédit: AFP

Le tournant qui n'a pas eu lieu : Benzema, un raté parmi d'autres

Ce n'était pas la soirée des Bleus. Ni de Benzema. Le Madrilène est passé à côté de son match. Et a manqué de précision dans le dernier geste, même quand c'était tout cuit. Ou presque. A la 32e minute de jeu, à 0-0, l'avant-centre du Real Madrid aurait pu et dû ouvrir sur le score sur un centre parfait de Jallet. Benzema s'est élevé et a repris le cuir d'une tête piquée complètement ripée. Elle n'a même pas trouvé le cadre.

La stat : 5

Antoine Griezmann a marqué son cinquième but en équipe de France. Déjà. Treize sélections et cinq réalisations, c'est plutôt pas mal. Voire même remarquable. Plus étonnant, le Madrilène a marqué tous ses buts en sortant du banc. Ce fut le cas face à la Jamaique (8-0, doublé), au Paraguay (1-1) avant la Coupe du monde. En Arménie (0-3) le mois dernier et vendredi face à l'Albanie.

Le tweet qui nous a fait sourire

La décla : Didier Deschamps

Ça ne nous était pas arrivé depuis un petit moment. Ce n'est pas la peur de perdre mais l'envie de gagner. On a cherché jusqu'au bout à mettre ce deuxième but, on doit maintenir ça.

La question : Ce nul marque-t-il un véritable coup d'arrêt ?

Non. Un match coincé entre les nombreuses échéances d’un mois de novembre chargé, des blessés à la pelle, un nouveau système et une équipe relookée : la France a déçu ce vendredi face à l'Albanie mais elle a quelques circonstances atténuantes. Cet accroc ne gâchera pas la belle année et la résurrection de l'équipe de France même s'il s'agit sans doute de son match le moins abouti depuis la défaite lors des barrages aller en Ukraine (2-0).
Les Bleus ont manqué d'intention et, sans doute, d'envie. Mais, jusqu'ici, leur investissement n'avait pas été remis en cause alors que leur programme jusqu'à l'Euro est jonché de matches amicaux à l'intérêt forcément relatif. On leur pardonnera facilement ce petit relâchement en Bretagne. Le seul problème concerne ceux qui n'ont pas su saisir leur chance. Les Yanga-Mbiwa, Lacazette ou Jallet.
Ceux-ci sont loin d'être des incontournables en équipe de France et leur présence ce vendredi sur la pelouse du stade de la Route de Lorient tient avant tout aux blessures des Koscielny, Sakho, Giroud et Debuchy. S'ils ne saisissent pas leur chance aujourd'hui, ils ne reviendront peut-être pas demain. Deschamps a une idée assez nette et précise de son groupe. Les Mondialistes présents au Brésil ont une longueur d'avance sur tous les autres. Surtout si les outsiders ne font rien pour renverser la hiérarchie. 
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Les Bleus face à l'Albanie

Crédit: AFP

Maxime DUPUIS et Martin MOSNIER
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