Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Michel Platini contre-attaque et dénonce "les juges de pacotille" de la FIFA et du TAS

Guillaume Maillard-Pacini

Publié 29/03/2018 à 11:55 GMT+2

Michel Platini contre-attaque. Suspendu de toute activité liée au football jusqu'en octobre 2019, l'ancien patron de l'UEFA dénonce ce jeudi dans Marianne "les juges de pacotille" de la FIFA et du Tribunal arbitral du Sport. Il explique ainsi ne pas pouvoir accepter de perdre alors qu'il "n'a rien fait".

Michel Platini, le président de l'UEFA, le 30 juin 2015.

Crédit: Panoramic

Depuis sa suspension de toute activitée liée au football, Michel Platini se fait rare dans les médias. D'abord condamné à huit ans en décembre 2015, l'ancien président de l'UEFA avait finalement vu sa sanction réduite à deux reprises en appel : d'abord à six ans puis à quatre ans, après son passage devant le Tribunal arbitral du Sport (TAS) en mai 2016. L'affaire est connue, puisqu'il est reproché au Lorrain d'avoir reçu un paiement de 1,8 million d'euros de Sepp Blatter, ex-président de la FIFA, sans contrat écrit.

Platini parle de "complot"

S'il se fait donc discret, Michel Platini est toutefois un homme très remonté contre le traitement qu'il a reçu. "Je ne peux pas accepter de perdre alors que je n'ai rien fait. On m'a empêché de travailler pendant quatre ans dans le football ! Qui sont ces clowns qui m'empêchent de travailler ?", explique-t-il au magazine Marianne ce jeudi. "Les juges de pacotille de la FIFA et du TAS ne sont pas de vrais juges", poursuit l'ancien capitaine des Bleus. Une attaque un peu plus claire.
Alors qu'il a déposé un recours devant la Cour européenne des Droits de l'Homme en janvier dernier, Platini prend désormais son mal en patience. "J'attends les grandes décisions, les vraies, celles du ministère public suisse qui, lui, a fait une enquête sur ce paiement prétendument 'déloyal'", confie l'ancien président de l'UEFA. "Je veux me défendre par rapport à tous ces escrocs de Zurich et de la FIFA (...) Ce n'était qu'un complot pour que je ne sois pas président de la FIFA. Mon affaire ne fait que commencer. Je finirai par avoir raison", affirme-t-il.
Maintenant, les télés vont arbitrer
L'arbitrage vidéo dans le football, voilà l'autre combat de Platini. "Si aujourd'hui on me demande de revenir dans le football, je deviens chef d'une chaîne de télévision parce que j'ai plus de pouvoir que le président de l'UEFA", lâche l'ancien joueur de la Juventus, avant d'estimer que les télévisions "décident du jour du match, de l'heure du match" et que maintenant "elles vont arbitrer", faisant clairement référence à l'arrivée de la VAR dans le football.
picture

Platini : "Ma conscience est tranquille"

Concernant le prochain Mondial en Russie, Michel Platini a rappelé qu'il avait voté pour. "C'est une bonne idée d'organiser la Coupe du monde dans les régions du monde qui ne l'ont pas accueillie (...) On juge en fonction du système politique, mais moi je pense aux 150 millions de Russes (...) qui sont contents de recevoir ces compétitions", pense l'ex-président de l'UEFA. "Devrait-on priver les gamins russes de la Coupe de monde parce que le pouvoir politique n'est pas à la hauteur des espérances des observateurs du monde de l'Ouest ? Je ne vois pas le rapport."
"Dans le foot, les enjeux politiques existent mais ce n'est quand même pas Trump qui rencontre le Coréen (sic)... La question, c'est de savoir si on peut jouer au football dans tel ou tel endroit", conclut-il, assurant "personne ne boycottera" le Mondial en Russie.
picture

Michel Platini

Crédit: AFP

Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Sur le même sujet
Partager cet article
Publicité
Publicité