Le Sporting Kansas City sacré champion de MLS, le Français Aurélien Collin MVP

Kansas City au sommet. Et Aurélien Collin aussi ! Le club a remporté samedi le titre en MLS en venant à bout du Real Salt Lake (1-1, 7 tab à 6). Le Français a fait coup double en décrochant le titre de Most Valuable Player de la finale. Par une température de près de -10° à Kansas City et devant 21.650 spectateurs, le Real Salt Lake a ouvert le score par le Costaricain Alvaro Saborio (52e). Mais le défenseur central français du Sporting Aurélien Collin a égalisé à la 76e minute de la tête sur un centre de l'international américain Graham Zusi. "J'ai eu du mal en deuxième période, car j'avais reçu un coup à la tête, je ne voyais pas très bien. Sur mon but, j'ai eu de la chance que le centre de (Graham) Zusi arrive exactement où je voulais", a dit Collin, pièce maitresse de son club lors des play-offs (3 buts et 1 passe décisive en 5 matches).

Collin, qui a aussi converti le dixième et dernier tir au but de son équipe lors d'une séance irrespirable, a été désigné meilleur joueur (MVP) de cette finale. Son tir au but s'est révélé décisif quand Lovel Palmer (Real Salt Lake) a trouvé la barre transversale sur le tir suivant. "Aurélien n'avait jamais aussi bien tiré un penalty, même à l'entraînement. Il l'a gardé pour le bon moment", a souligné l'entraîneur du Sporting, Peter Vermes.

Après n'avoir pas su concrétiser ses deux premiers tirs au but, le Real Salt Lake a pourtant eu le titre au bout du pied quand Sebastian Velasquez s'est présenté face à Jimmy Nielsen. Mais le gardien danois de "KC" a détourné la frappe du Colombien, qui était le huitième tireur de l'équipe de l'Utah. C'est le deuxième titre de Kansas City en MLS après celui remporté en 2000. Le seul titre du Real Salt Lake est venu en 2009 avec une victoire sur les Los Angeles Galaxy de David Beckham. "Sur l'ensemble de la saison, on mérite ce titre", a indiqué Collin, qui a passé sa carrière dans des petits clubs européens (Espagne, Écosse, Grèce, pays de Galles et Portugal) avant d'arriver en 2011 aux Etats-Unis, où il a fini par se faire un nom.