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Carroll récolte les fruits

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ParEurosport

Mis à jour 04/11/2011 à 15:35 GMT+1

Après plusieurs mois de galère, Andy Carroll se fait peu à peu une place à Liverpool, qui accueille Swansea samedi (16h), lors de la 11e journée. L'attaquant international, acheté 41 millions d'euros l'hiver dernier, a dû batailler pour justifier son transfert et gommer une image de bad boy.

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Crédit: Eurosport

Sur l'étiquette, un prix : 41 millions d'euros. Depuis le mois de janvier, Andy Carroll traîne son transfert comme un fardeau. Avant que Liverpool casse sa tirelire pour l'attaquant de Newcastle, jamais un joueur anglais n'avait coûté aussi cher. Depuis, onze moins se sont écoulés. Et les Reds attendent toujours un retour sur investissement. La dernière sortie de Carroll est porteuse d'espoirs. Sur la pelouse de West Bromwich (0-2), il a marqué. Un but, son deuxième de la saison, pour parapher sa prestation la plus convaincante avec Liverpool. "C'est son meilleur match depuis qu'il nous a rejoints, se félicite Kenny Dalglish, le manager des Reds. Andy a été puissant et a été très bon techniquement."
Mais surtout, son tandem avec Luis Suarez, passeur contre West Brom, commence à faire des étincelles. Les deux hommes s'entendent à merveille. Samedi dernier, leur complicité crevait l'écran. "Luis est un super joueur qui travaille dur pour l'équipe, lâche Carroll. C'est génial de pouvoir être aligné avec lui. Il rend le jeu facile, on se complète bien." Dalglish, lui, "a toujours pensé que ce duo serait complémentaire". "Plus ils joueront ensemble, plus ils s'habitueront l'un à l'autre, et plus ce sera bénéfique pour l'équipe."
Capello: "Je pense qu'il doit moins boire"
Suarez s'est vite imposé sur les bords de la Mersey. Pour Carroll, l'adaptation a été plus longue. Plus laborieuse. Ces derniers temps, il n'entrait pas le costume d'un titulaire. Plutôt dans celui d'un bad boy, aux frasques nocturnes maintes fois relayées par les tabloïds. Et dont le supposé penchant pour l'alcool a fait sortir Fabio Capello de ses gonds. "Il doit faire attention, avait prévenu le sélectionneur de l'Angleterre le mois dernier. S'il veut devenir un bon joueur et un bon professionnel, je pense qu'il doit moins boire."
L'histoire ne dit pas si les propos de Capello ont eu valeur d'électrochoc. Si déclic il y a eu, il est récent. Mi-octobre, Carroll était resté sur le banc pour le crunch face Manchester United (1-1). Il venait pourtant de retrouver le chemin les filets face au voisin honni d'Everton (0-2), après 11h21 de mutisme en Premier League. Un but qui l'a remis sur les bons rails. Un "vrai bonus", selon Stewart Downing, son coéquipier à Liverpool et en sélection. "Andy est lancé ! Même sans marquer, il faisait déjà du très bon boulot."
Carroll récolte aujourd'hui le salaire de la sueur. Pour apaiser le scepticisme ambiant, il a dû redoubler d'efforts. "Se battre dur à l'entraînement, pour retrouver la forme et gagner sa place". "Aujourd'hui, je pense que je l'ai gagnée." Carroll n'est plus l'attaquant lourd et emprunté tant raillé par les supporters des Reds. Mais il lui reste à convaincre définitivement le public d'Anfield. La venue de Swansea, samedi (16h), est une occasion à ne pas rater.
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