Premier League: Balotelli (Liverpool) a encore des états d’âme et ça ne va pas arranger ses affaires

Mercredi, les supporters de Liverpool ont quitté Anfield avec le sourire. Une nouvelle fois. Une victoire de 2-0 face à Burnley a prolongé un bonheur qui dure depuis la mi-décembre. En Premier League et depuis la claque reçue à Manchester United (3-0, 16e journée), le club de la Mersey n'a plus perdu un seul match et retrouvé son allant de 2013/2014. Ce jeudi, Liverpool pointe au cinquième rang de la Premier League et se retrouve dans le coup pour la qualification en Ligue des champions. Assez exceptionnel. Cette réussite a ravi tout le monde, sauf une personne : Mario Balotelli.

Resté sur le banc de touche durant toute la partie, Mario, qui n'a plus grand-chose de Super, s'est fendu d'un message sur Instagram pour saluer la nouvelle victoire de son club, féliciter ses partenaires, saluer les fans et… se plaindre. "Quelqu'un ne m'aime pas mais, malgré ce qu'ils disent, je suis un joueur collectif…" L'Italien n'a, évidemment pas, décliné l'identité de ce "quelqu'un", mais il n'est pas bien compliqué de voir Brendan Rogers derrière le message à peine codé de Balotelli.

A part le responsable du flocage des maillots, on ne voit pas bien qui Balo peut avoir dans le viseur, si ce n'est le manager des Reds. Après le match aller du 16e de finale de Ligue Europa, rencontre remportée 1-0 par Liverpool et durant laquelle Mario Balotelli avait marqué, Rodgers n'avait pas eu que des choses gentilles à dire sur son "protégé" : "Nous devons nous assurer que tout le monde joue pour l'équipe. Balotelli a obtenu le penalty, il l'a marqué. Mais il est payé pour ça." Petite précision : l'Italien n'était pas désigné pour le frapper. Son capitaine Jordan Henderson, si. Steven Gerrard n'avait pas aimé. Rodgers non plus. Et depuis, Balo se fait rare. Hormis à Istanbul, on n'a plus revu "Balo". Pas une minute en Premier League.

Problème, Mario Balotelli n'a pas fait grand-chose pour se faire désirer depuis son arrivée dans la ville qui a vu naître les Beatles. Un but en Championnat d'Angleterre (lors de sa dernière apparition domestique), c'est peu. Ça pèse en tout cas moins lourd que ses états d'âme. Ou ses sorties de piste. L'une d'entre elles, sur Instagram, lui avait valu un match de suspension et 32 000 euros d'amende. Sa publication de mercredi ne sera évidemment pas sanctionnée par la FA. Mais pourrait bien lui coûter plus cher aux yeux de Brendan Rodgers.