Premier League : Savoureuse et déterminante, la victoire de MU à Liverpool vaut de l'or

Quatre mois que Liverpool n’avait plus connu la défaite. C’était déjà face à Manchester (3-0), le 14 décembre dernier. Depuis les Reds étaient sur un nuage dont United les a vite fait descendre, dimanche, lors de la 30e journée de Premier League (1-2). C’est Juan Mata, par deux fois (14e, 59e) qui a été le bourreau de Liverpool dans ce derby d’Angleterre.

Le but de Sturridge aura à peine permis à son équipe de garder espoir (69e). L'obstacle mancunien était trop haut pour Liverpool, à 10 dès la 46e minute après l’expulsion de Steven Gerrard, une quarantaine de secondes seulement après son entrée en jeu. Les Reds voient le Big Four s’éloigner à 5 points. Les hommes de Louis van Gaal, quatrièmes, restent, eux, au contact d’Arsenal.

Contre Tottenham, il y a une semaine, Manchester United nous avait déjà offert ses 45 minutes les plus complètes (3-0 à la mi-temps). Le premier acte face au rival de la Mersey n’a été que la continuité de cette performance. Les absences du onze de départ de Falcao, Van Persie et Di Maria ont complétement rééquilibré les Red Devils. C’est ainsi que les joueurs de Louis van Gaal ont privé de ballon ceux de Brendan Rodgers.

Même dans les temps forts de Liverpool, MU est resté très solide, ne concédant qu’une seule occasion chaude sur une sublime combinaison des Reds lors de la première mi-temps (35e). Logiquement, Juan Mata a concrétisé cette forme après une ouverture sublime d’Herrera (1-0, 14e).

Mais le vrai tournant de la rencontre s’est produit juste après la pause. Steven Gerrard, alors entré en jeu, n’est resté que 42 secondes sur la pelouse. Avant de se faire expulser pour un mauvais geste sur Ander Herrera. Décision logique, qui aurait dû être similaire quelques minutes plus tard avec l’attentat de Jones sur Henderson (56e). Mais l'arbitre décida de se contenter d'un jaune, au grand dam d'Anfield.

Liverpool ne s’en remettra jamais malgré un courage appréciable. Juan Mata, sur une reprise de volée, a fait le break (2-0, 58e). Avant que Sturridge n'entretienne l’espoir d’un retour grâce à une frappe imparable (2-1, 69e).  Mais il n’y avait rien à faire face à ce solide United. Rooney aurait même pu alourdir le score si il avait concrétisé son pénalty (90e+3).  Liverpool n’en méritait pas tant.