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Gerrard aurait pu rester à Liverpool si les Reds l'avaient vraiment voulu

Maxime Dupuis

Mis à jour 11/09/2015 à 09:52 GMT+2

Steven Gerrard est arrivé à Los Angeles cet été. Mais il aurait très bien pu rester à Liverpool, si les Reds lui avaient proposé un poste. Le milieu de terrain regrette que son club de toujours n'ait pas pensé à lui pour devenir entraîneur assistant.

Steven Gerrard avec le maillot du Los Angeles Galaxy

Crédit: Panoramic

Depuis cet été, Steven Gerrard vit au rythme de la côte ouest des Etats-Unis. A Los Angeles, où il découvre une autre vie et un nouveau championnat, la MLS. A l'occasion de la sortie de son livre (My Story), l'ancien international anglais a accordé un entretien au Daily Mail, dans lequel il révèle qu'il aurait pu rester sur les bords de la Mersey. Mais pour cela, il aurait fallu que les Reds le veuillent vraiment. Ou le lui proposent.
"Liverpool a remplacé les entraîneurs Colin Pascoe et Mike Marsh cet été, le club cherchait des nouveaux numéros 2, 3 et 4. J'aurais pu remplir l'un de ces rôles, tout en restant disponible pour l'équipe. Un bon remplaçant qui aurait gagné de l'expérience en management", explique-t-il. Mais voilà, Liverpool ne lui a rien proposé. "J'ai été surpris que rien ne soit envisagé quand Ian Ayre, directeur général du club, a rencontré mon agent. (…) Oui, je pourrais encore être à Liverpool maintenant".
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Le LA Galaxy étaient mal en point, mais Gerrard est passé par là

Etre Steven Gerrard, capitaine de Liverpool, me manque
S’il se plait à Los Angeles et au Galaxy, le cœur du Scouser bat toujours pour les Reds. Plus que jamais. A 35 ans, sa carrière se termine doucement. A regret. "Etre Steven Gerrard, capitaine de Liverpool, braver la pression et essayer d'obtenir un résultat pour le public me manque", lance-t-il dans un élan de sincérité. "Ça me manque, oui. Tout me manque. Quand j'allume la télé et que je vois les stades avec 50, 60, 70 000 spectateurs… l'intensité, la tension de la Premier League. Je suis jaloux… (…) J'apprécie ce nouveau challenge mais j'aimerais encore avoir 25 ans et dix années devant moi en Premier League, jouer à Liverpool. Mais j'ai fait mon temps". On appelle ça la petite mort du sportif. C’est cruel mais dans la bouche de Gerrard, c’est magnifique.
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