Arsenal-Everton (5-1) - Lacazette peut paniquer, Aubameyang et Mkhitaryan sont déjà lancés

Alexandre Lacazette faisait grise mine sur le banc des Gunners. Et on peut le comprendre. Si Aaron Ramsey a attiré toute la lumière en s'offrant le premier triplé de sa carrière, dans l'ombre, Henrikh Mkhitaryan et Pierre-Emerick Aubameyang, les deux recrues hivernales, n'ont pas déçu face à Everton ce samedi (5-1). Plus l'Arménien, auteur de trois passes décisives, que le Gabonais d'ailleurs.

Mais l'ancien attaquant de Dortmund, auréolé du statut de recrue la plus chère d'Arsenal, a déjà inscrit un premier but sous ses nouvelles couleurs. On le disait souffrant mais, seul en pointe dans un schéma en 4-2-3-1, il a quand même trouvé le moyen de se montrer décisif malgré le peu de ballons touchés. Il s'est également révélé dans un registre auquel il est peu habitué en participant à la construction de la première réalisation de Ramsey (1-0, 6e).

En effet, l'ouverture du score du Gallois doit autant au caviar de Mkhitaryan qu'à l'avant-dernière passe d'Aubameyang, qui a fixé dos au but pour glisser à son ancien coéquipier du BvB. Une connexion retrouvée qui devrait faire du bien au jeu offensif des Gunners alors que certains pensaient qu'Arsenal avait été le grand perdant du deal avec Manchester United, les Red Devils ayant récupéré Alexis Sanchez sans rien payer. Mais l'Arménien, très disponible, fera oublier son spleen de début de saison s'il confirme dans les matches à venir. On ne distille pas trois passes décisives dans un même match après une période compliquée sans raison.

La relation privilégiée entre les deux ex-compères du Borussia a de nouveau sauté aux yeux sur le but d'Aubameyang (4-0, 37e), trouvé par Mkhitaryan entre les lignes (et presque les yeux fermés...), auteur d'un superbe appel et excellent dans la finition pour trouver la faille. Des qualités du Gabonais déjà connus et qu'il n'a donc pas perdues en passant de la Bundesliga à la Premier League. Avaleur d'espaces, PEA aurait pu ouvrir le score plus tôt après une sublime ouverture de Mesut Ozil sur une contre-attaque. Là, c'est sa vitesse qui a parlé. En deuxième période, Aubameyang s'est endormi à l'image de son équipe. Mais il avait déjà donné satisfaction.

Bien évidemment, ce n'est qu'un match et il faudra voir comment se comporte le duo dans la durée. Mais si Aubameyang confirme qu'il peut également être un point de fixation dans la construction des attaques alors Arsène Wenger peut avoir le sourire : il dispose d'un attaquant puissant, rapide et efficace. N'en déplaise à Alexandre Lacazette, lequel va devoir se retrousser les manches pour concurrencer le Gabonais.