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Premier League - Liverpool-Newcastle / 7,27 xG, 34 tirs, 11 arrêts : les chiffres délirants d’un match enivrant

Raphaël Brosse

Mis à jour 04/01/2024 à 09:35 GMT+1

2024 a démarré sur les chapeaux de roue en Premier League. Malgré une nette domination, Liverpool a dû attendre la seconde période pour forcer la décision face à Newcastle (4-2) et conforter par la même occasion sa position de leader, ce lundi soir à Anfield. Le feu d’artifice a été total, et il suffit de se pencher sur quelques statistiques hallucinantes pour s’en apercevoir.

Mohamed Salah (Liverpool) a inscrit un doublé face à Newcastle, lundi 1er janvier 2024. / Premier League

Crédit: Getty Images

7,27

Ne cherchez pas plus loin le chiffre le plus dingue de la soirée. Même s’il ne faut point en abuser, force est de constater que les expected goals (qui permettent de définir le nombre de buts qu’une équipe aurait dû marquer) sont un outil plutôt intéressant pour juger l’efficacité d’une formation. En général, ces "xG" fluctuent de 0 à 3. Ils montent parfois un peu plus haut, mais c’est rare. Ce lundi soir, face à Newcastle (4-2), Liverpool a totalement fait exploser les compteurs avec… 7,27 xG.
Depuis la saison 2016-17, c’est la première fois qu’une équipe de Premier League dépasse la barre des 6 expected goals sur un seul match. Il n’était d’ailleurs jamais arrivé à Squawka de relever un écart de 6,68 xG entre deux adversaires dans le championnat anglais, Newcastle ayant seulement obtenu 0,59 xG. Au final, on remarque donc que les Magpies ont été plus efficaces que les Reds, qui auraient dû marquer à sept reprises.

34

Et pour cause, la troupe de Jürgen Klopp a eu pléthore d’occasions dans cette partie, avec pas moins de 34 tirs tentés, dont 15 cadrés. Pêle-mêle, on recense deux penalties (dont un non converti), une frappe de Trent Alexander-Arnold sur la transversale, plusieurs opportunités nettes - on a arrêté de les compter - pour Darwin Nuñez… Rien qu’en première période, les Scousers ont tiré 18 fois au but, sans parvenir à trouver le chemin des filets. Heureusement pour eux, ils ont eu plus de réussite après la pause.

11

Et si Liverpool a eu autant de mal à faire ficelle, c’est en grande partie de la faute de Martin Dubravka. Titularisé dans la cage des Toons en l’absence de Nick Pope, blessé, le gardien slovaque a sorti le grand jeu. Il a réalisé pas moins de 11 arrêts, écœurant Nuñez, Luis Diaz, Cody Gakpo et consorts, détournant même un penalty de Mohamed Salah. Sans lui, Newcastle aurait pu subir une sacrée déculottée.
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Darwin Nuñez (Liverpool) mis en échec par Martin Dubravka (Newcastle), lundi 1er janvier 2024. / Premier League

Crédit: Imago

12

Le score était toujours de 1-1 à l’approche du dernier quart d’heure, puis tout s’est décanté avec quatre buts inscrits en l’espace de douze minutes très précisément. Curtis Jones (74e) et Gakpo (78e) ont donné de l’air aux locaux, Sven Botman (81e) a redonné de l’espoir aux visiteurs et Salah (86e), enfin, a clos les débats. Un money time prolifique pour conclure une rencontre haletante, en quelque sorte.

151

Auteur d’un doublé pour son ultime match avant de participer à la CAN avec l’Égypte, Salah n’a pas uniquement été le grand artisan du succès du leader de Premier League. Le Pharaon a également marqué ses 150e et 151e buts sous le maillot des Reds en championnat. Seuls quatre joueurs ont fait au moins aussi bien pour un seul club dans l’histoire de la compétition : Harry Kane (Tottenham), Sergio Agüero (Manchester City), Wayne Rooney (Manchester United) et Thierry Henry (Arsenal). Rien que ça.
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