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PREMIER LEAGUE - Mais pourquoi Manchester City est-il si friable ?

Glenn Ceillier

Mis à jour 27/12/2023 à 19:35 GMT+1

Après avoir été sacré au Mondial des clubs le week-end dernier, Manchester City retrouve la Premier League ce mercredi contre Everton, lors de la 19e journée. Les Citizens de Pep Guardiola sont attendus au tournant alors qu'ils ont montré une fébrilité déconcertante en défense ces dernières semaines dans le Royaume. Et les raisons semblent multiples.

Pep Guardiola, Manager of Manchester City, looks on prior to the Premier League match between Luton Town and Manchester City at Kenilworth Road on December 10, 2023 in Luton, England.

Crédit: Getty Images

Le Mondial des clubs ne fait pas tout oublier. Manchester City a bien sûr terminé ce tournoi avec un nouveau trophée dans son escarcelle et deux victoires nettes (3-0 contre Urawa et 4-0 face à Fluminense). Mais sans faire injure aux Japonais et aux Brésiliens, ce n'est pas vraiment révélateur pour les champions d'Europe en titre. Les maux blues trottent forcément encore dans la tête des Mancuniens. Alors que les hommes de Pep Guardiola vont retrouver leur pain quotidien en défiant Everton ce mercredi soir, les Citizens restent en effet marqués par leurs errements des dernières semaines en Premier League. Avec notamment une défense bien friable.
Ils restent en effet sur sept matches de rang sans réussir à conserver leur cage inviolée en championnat. Et face à cette fébrilité, les coéquipiers de Bernardo Silva ont clairement levé le pied avec une seule petite victoire pour quatre nuls et une défaite sur leurs six dernières sorties en Premier League, où ils ne pointent qu'à la cinquième place même s'ils comptent un match de retard après avoir filé en Arabie saoudite pour s'offrir ce Mondial des clubs.
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Pep Guardiola (Manchester City)

Crédit: Getty Images

Gündogan a laissé un vide

Conscient des soucis qui touchent son équipe, Pep Guardiola a régulièrement tiré la sonnette d'alarme ces derniers mois : "La réalité est que nous encaissons beaucoup de buts. Nous devons nous améliorer. Si nous encaissons trois, quatre ou deux buts par match, il est difficile de lutter", avait déclaré le Catalan début décembre. Quelques jours avant, il s'était déjà agacé après avoir vu son équipe céder sur des contre-attaques face à Leipzig (3-2). "Ce n'est pas normal de concéder des buts comme nous l'avons fait contre Chelsea et ce soir. Ce n'est pas arrivé la saison passée", avait-il avoué après avoir déjà rappelé quelques jours avant une donnée déterminante pour filer vers les sommets dans le Royaume et en Europe : "Bien défendre est toujours la clef".
Mais alors, que se passe-t-il chez les triples champions en titre d'habitude si solides en défense ces dernières saisons ? Les raisons sont évidemment multiples. Alors que Mateo Kovacic n'a pas encore le même impact en toute logique et que Rodri ne peut pas tout compenser, le départ d'Ilkay Gündogan cet été a par exemple laissé un vide non négligeable, alors que l'international allemand avait cette capacité rare à gérer le tempo d'un match. Pour ne rien arranger, Manchester City n'a pas non plus été épargné par les blessures ces derniers mois. Et on ne parle pas de n'importe quels joueurs. Kevin De Bruyne n'a par exemple joué que 23 minutes de Premier League durant cet exercice, John Stones - si précieux la saison passée au cœur du jeu - a lui manqué huit rencontres de championnat alors qu'Erling Haaland est au repos depuis le début du mois décembre.
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Erling Haaland avec Kevin De Bruyne

Crédit: Getty Images

Sans De Bruyne, pas le même équilibre

Sans eux, City n'a évidemment pas les mêmes certitudes. Et l'absence prolongée de Kevin De Bruyne perturbe notamment tout l'équilibre de l'équipe. Et ça peut se voir de diverses manières, comme lors des dernières possessions d'un match par exemple. "A la fin, il faut être patient et ne pas concéder de transitions comme nous l'avons fait depuis sept ou huit ans dans ce type de match", s'était ainsi agacé Guardiola après une fin de match mal gérée contre Palace.
Régulièrement incapables de contrôler les fins de matches au désespoir de Guardiola, les Citizens peuvent aussi payer la répétition des efforts dans ces moments clefs après une année 2023 riche en trophées mais aussi en rencontres. Avec un Ederson pas toujours impérial dans son but, les raisons sont donc multiples. Mais Guardiola sait que ses protégés vont vite devoir corriger le tir. Ça passera par la montée en puissance de certaines recrues qui mettent en général du temps à s'adapter à la philosophie de Guardiola et le retour de Kevin De Bruyne ou d'Erling Haaland. Mais aussi par une prise de conscience globale des Citizens, qui vont devoir rester tous focus pour fermer les vannes s’ils veulent aller chercher ce quadruplé historique en Premier League.
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