Premier League - Manchester United et Chelsea, dos à dos

Chelsea et Manchester United se quittent bons amis. Les deux ennemis de Premier League ont livré un match plein de suspense à Old Trafford, et Blues comme Red Devils pourront se sentir frustrés de ne pas l’avoir emporté (1-1). Bruno Fernandes croyait avoir offert la victoire à son équipe, avant l’égalisation quasi dans la foulée de Moisés Caicedo. Les Londoniens, qui ont globalement maîtrisé la rencontre, loupent l’occasion de grimper sur le podium, mais reviennent à hauteur d’Arsenal. 

Il y a un petit effet Ruud van Nistelrooy, qui assure l’intérim à la tête de Manchester United après le limogeage d’Erik ten Hag. Si ses joueurs ont parfois été un peu dominés par Chelsea à la maison, à l’occasion de la 10e journée de Premier League, force est de reconnaître que les meilleures occasions ont été pour eux. On pense par exemple à cette ouverture du score qui tendait les bras à Marcus Rashford. La barre a repoussé sa reprise à la réception d’une belle ouverture de Bruno Fernandes (45e+2). 

 

Il n’a d’ailleurs manqué que des buts à l’issue d’une première période animée, avec deux équipes joueuses capables de se rendre coup pour coup. Car Chelsea, aussi, a touché les montants, par Noni Madueke, qui a fait le ménage à la réception d’un corner (14e). Au retour des vestiaires, on a senti deux équipes plus prudentes et affichant davantage de déchet dans le jeu. Sauf, peut-être, Cole Palmer, toujours là pour créer une étincelle avec sa supériorité technique. 

Cette légère baisse de régime, imputable à des duels toujours très disputés, n’a pas empêché Manchester United de débloquer, enfin, son compteur. Lancé par Casemiro, Rasmus Hojlund a forcé Robert Sanchez à commettre l’irréparable dans sa sortie, permettant à Fernandes d’ouvrir le score sur un penalty indiscutable (1-0, 70e). Les Red Devils avaient fait le plus dur, mais c’était sans compter la sublime reprise de volée de Moisés Caicedo, après un corner repoussé sur lui (1-1, 74e). L’égalisation était méritée au regard de la physionomie du match, à l’avantage de Chelsea si on est totalement objectif. 

 Les deux équipes ont ensuite eu quelques munitions pour s’imposer, notamment Alejandro Garnacho, qui a vraiment été très maladroit tout au long de la partie (24e, 65e, 89e). Il aurait pu être le facteur X de Ruud van Nistelrooy, dont l’arrivée à la tête de l’équipe permet au moins de stopper l’hémorragie. À lui de poursuivre dans cette voie en attendant la prise de fonction de Ruben Amorim.