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Ça se complique...

Eurosport
ParEurosport

Publié 06/09/2009 à 08:00 GMT+2

En concédant le match nul face à la Roumanie (1-1), la France voit la première place du groupe 7 s'éloigner. Une victoire en Serbie, mercredi, ne suffira plus. Au Stade de France, les Bleus auraient mérité meilleur sort mais un but contre son camp d'Escudé les a sans doute rapprochés des barrages...

FRANCE - ROUMANIE : 1-1
Buts : Henry (48e) pour la France - Escudé (54e, csc) pour la Roumanie
Avoir le beurre et l'argent du beurre, c'est beaucoup demander. Mais franchement, cette équipe de France l'aurait bien mérité, samedi soir face à la Roumanie. Emballants comme rarement ces derniers temps, les Tricolores ont laissé filer deux points (1-1) face à des Roumains qui n'en espéraient pas tant et qui, sans une maladresse de Julien Escudé, seraient repartis du Stade de France avec ce qu'ils méritaient : une défaite. Durant la majeure partie du match, voire la quasi-totalité, l'équipe de France a fait la pluie et le beau temps sur le pré dionysien. Personne n'y trouvera rien à redire, pas même les spectateurs qui, cela faisait bien longtemps, n'ont pas pensé à siffler ces Bleus entreprenants.
Face à la Roumanie, les Français ont joué au ballon. Plutôt bien. Mais pas gagné. Un comble pour une formation qui, depuis de longs mois, avance sans séduire. Mercredi, les Français iront donc à Belgrade pour tenter de se rapprocher des Serbes. Mais pas de leur ravir la tête du groupe 7 puisque ceux-ci comptent désormais quatre longueurs d'avance. Le chemin direct vers l'Afrique du Sud s'est quelque peu obstrué. Les barrages, en revanche, tendent les bras à des Bleus qui ont toujours autant de mal à marquer.
Samedi, les Français ont pourtant essayé. Et c'est rien de le dire. L'équipe de France a été d'emblée menaçante face à Roumains privés de Mutu et venus à Saint-Denis pour jouer les contres, rien que les contres. Sous l'impulsion d'un Gourcuff en jambes et malgré l'absence - prévue - de Franck Ribéry, laissé sur le banc car trop juste, les Bleus ont pris les commandes et n'ont pas tardé à montrer à leurs invités d'un soir qu'ils n'étaient pas là pour tricoter. C'est d'abord Henry (5e), à la suite d'une superbe combinaison entre Gourcuff et Evra, qui a chauffé les gants d'un Danut Coman très sollicité lors de la première demi-heure.
Malheureux Escudé
Si les tentatives de Gourcuff (19e, 21e) et de Diarra (13e) n'ont pas attrapé le cadre, celles de Sagna (20e), d'Anelka (25e), de Gignac, sur une reprise à bout portant (27e), ont forcé le portier roumain à s'employer. Et que dire de cette tête signée Henry, qui a trouvé la barre (17e). Miraculés, les Roumains ? Pas loin. Si Surdu avait trouvé le cadre et battu le nouveau numéro 1 des Bleus, Hugo Lloris, sur la seule mais ô combien dangereuse action des hommes de Lucescu fils (41e), le coup eut été dur à avaler pour Raymond Domenech et ses gars.
Il le fut quand Julien Escudé vint dévier un centre d'Apostol dans son propre but (54e). "Heureusement", Thierry Henry avait eu la bonne idée d'ouvrir la marque entre-temps, sur un corner de Gourcuff que Gallas avait préalablement prolongé (48e). Henry pensait même avoir signé sa 50e réalisation avec les Bleus sur un coup de tête aussi croisé que somptueux. Mais c'était avant qu'il soit signalé hors jeu le plus logiquement du monde. Au four et au moulin, le Barcelonais s'est donné sans compter mais, même avec les renforts de Ribéry et de Benzema, entrés en seconde période, n'a jamais pu faire plier une seconde fois Coman. Au grand dam d'une équipe de France qui, si elle veut disputer une quatrième Coupe du monde de suite, devra ramer jusqu'au bout. Une habitude bien de chez nous.
LA DECLA : Raymond Domenech (au micro de TF1)
"Ce n'est pas une désillusion mais une déception. Quand on voit ce que l'on a fait, avec toutes les occasions de but, avec du volume, en prenant tous les risques, en jouant avec quatre, voire cinq attaquants et ne pas concrétiser, c'est vrai, oui, je suis déçu pour les efforts des joueurs. C'est le résultat en soi qui est décevant. Mais la qualification se jouera à la fin. Il y a encore un match mercredi, on est toujours là. Dans le jeu, on ne peut pas faire plus. Autant d'occasions, de possibilités, et aussi peu dans l'autre sens. Bon, en ce moment, c'est comme ça et c'est justement là où il faut du mental, s'accrocher. Maintenant, c'est la Serbie, qui n'a pas joué aujourd'hui, c'est comme ça, c'est le calendrier. A nous de montrer quelque chose là-bas, et à essayer d'en mettre une au fond, ça serait bien. On savait qu'aujourd'hui ça allait être difficile. Mais ça va venir, ça va venir."
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