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Clichy : "Faire un carton"

Eurosport
ParEurosport

Publié 07/10/2009 à 09:41 GMT+2

Gaël Clichy, arrière gauche des Bleus, estime que la France doit assume son statut face aux Iles Féroé et soigner son goal average. S'il sait que Patrice Evra a une longueur d'avance sur lui sur l'aile gauche de la défense, il compte bien se battre pour gagner ses galons de titulaire.

FOOTBALL - FRANCE - CLICHY

Crédit: AFP

GAËL CLICHY, peut-on qualifier les Iles Féroé de petite équipe ?
G.C. : Oui. Il ne faut pas se voiler la face, par rapport à la qualité de nos joueurs, les Iles Féroé sont une petite équipe. Ça peut être compliqué mais c'est à nous de nous rendre le match facile. Si on fait ce que l'on a à faire, ça devrait aller. Au match aller, ce fut difficile. L'herbe de la pelouse était haute, elle a freiné notre jeu. Mais l'équipe de France se doit de faire mieux même si nous avons assuré l'essentiel en prenant les trois points.
Comment accueillez-vous le fait de jouer à Guingamp ?
G.C. : Le Stade de France aurait pu nous convenir. Le stade est grand, la pelouse plus large. On aurait pu les faire courir davantage. Qu'on joue à Guingamp ou Paris, c'est à nous de faire le jeu. Maintenant, les supporters seront peut-être plus excités à Guingamp car l'équipe de France ne va pas souvent jouer là-bas, ils vont pouvoir voir des stars comme Nicolas Anelka ou Thierry Henry. Mais la capacité du Stade de France est beaucoup plus importante, si les supporters sont plus exigeants à Paris, ils sont toujours là.
Face aux Féroé, il y a trois points à prendre mais aussi un goal average à soigner. Raymond Domenech l'a-t-il évoqué ?
G.C. : Oui, il nous en a parlé. On sait que si on gagne et que la Serbie trébuche, on revient à un point. C'est sur que le goal average a son importance. Si on peut en mettre six et faire un carton, ce sera le bienvenu. Quand on était jeunes, je me rappelle que nos entraîneurs disaient qu'il fallait toujours respecter l'adversaire et en mettre six ou sept quand c'était possible. Il faudra essayer de faire ça, mais les trois points restent le plus important.
Avez-vous déjà regardé qui vous pourriez rencontrer lors des barrages ?
G.C. : On en parle entre nous et on sait qu'on pourrait retrouver des équipes aussi motivées que nous. La Croatie et le Portugal, ce sont des formations très dangereuses, plus en tout cas que les Iles Féroé.
Êtes-vous résignés à disputer les barrages ?
G.C. : Non. On est à quatre points donc si on gagne et qu'il y a un faux pas devant nous, la pression sera sur la Serbie.
La hiérarchie au poste d'arrière gauche est désormais claire et Patrice Evra semble avoir une longueur d'avance. Comment le vivez-vous ?
G.C. : Très bien. Au départ, la compétition était plus entre Eric Abidal et Pat Evra. Moi, j'étais le nouveau, je suis arrivé après. Désormais, on me demande de pousser Pat pour qu'il donne le meilleur de lui-même. Je suis content d'être là aujourd'hui. Je ne vais pas vous mentir, je me bats pour être titulaire mais la hiérarchie est là. Pat joue dans un très bon club, fait un bon début de saison et il mérite sa place même si je ne suis pas très loin derrière.
N'avez-vous pas l'impression que l'équipe de France joue parfois avec le frein à main ?
G.C. : C'est normal ! On parle de sélection et qualification pour la Coupe du monde. Même si on ne devrait pas jouer avec le frein à main, on est humain, on a la pression. Si demain, dans votre boulot, vous avez une échéance importante, vous allez avoir la pression de vous louper. C'est la même chose en équipe de France
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