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Henry : "Pas dur à gérer"

Eurosport
ParEurosport

Publié 11/10/2009 à 21:17 GMT+2

Si la France va vivre un mois de novembre tendu avec les barrages, Thierry Henry reste serein. Le capitaine des Bleus, qui dit ne pas avoir de regrets d'être obligé de passer par cette étape risquée, souligne le vécu de ses coéquipiers, habitués aux joutes sous forme de match aller-retour.

FOOTBALL 2009 France - Henry

Crédit: AFP

THIERRY HENRY, que retenez-vous de votre soirée guingampaise avec cette victoire face aux Iles Féroé (5-0) ?
T.H. : Déjà, il n'y a pas de regret de faire les barrages, l'objectif est de se qualifier. Sinon, on a pris du plaisir sur la pelouse. Nico (ndlr : Anelka), a évolué en 10. On lui a laissé le ballon et il a trouvé des espaces pour nous. Dédé (ndrl : Gignac) s'est chargé de finir le travail. Et un défenseur a marqué avec William (ndlr : Gallas). Ca répond à certaines critiques. Il ne faut pas se tromper non plus : c'était les Iles Féroé en face. Mais c'est toujours agréable de retrouver du jeu. On reste sur la continuité de ce que l'on a montré face à la Serbie avec de l'abnégation et de la combativité. Il y a eu un déclic contre les Roumains au niveau du jeu. Ca se voit depuis. On l'a confirmé samedi. C'est aussi positif de permettre à tout le monde de rependre du plaisir car on aura besoin de tout le groupe lors des barrages. Ainsi, je suis content pour Karim (ndlr : Benzema) et pour Dédé.
Le dernier match de poule face à l'Autriche mercredi n'aura finalement pas d'enjeu. Est-ce plus compliqué à aborder ?
T.H. : Attention, il y a un enjeu : il faut se préparer pour les barrages. Le sélectionneur va peut-être faire tourner mais ça n'a pas beaucoup d'importance. On ne sait pas qui sera là pour les barrages. Il faut mobiliser le groupe car si ça se trouve, on comptera un, deux ou trois blessés en novembre (ndlr : les barrages se dérouleront le 14 et 18 novembre). Samedi par exemple, nous avons été obligés de nous passer des services de Yoann Gourcuff et de Franck Ribéry. Peu importe qui jouera mercredi, il faut aborder ce match en pensant aux barrages. C'est une rencontre plus intéressante qu'un match amical sans enjeu. Il y a trois points à prendre quand même. On ne sait jamais, ça peut être important pour des histoires de tête de série dans le futur.
Le dernier barrage que vous avez disputé à titre personnel était contre l'Italie avec les Espoirs en 1999 (ndlr : les Bleuets s'étaient fait éliminer : 1-1 à l'aller et 1-2 au retour après prolongation). Est-ce une expérience qui peut vous servir pour aborder ces rencontres à quatre jours de distance?
T.H. : Je n'avais pas joué le premier match malheureusement. Et c'est un mauvais souvenir. Je ne vais pas revenir sur cet épisode mais ça s'était mal passé. Toutefois, ce genre de configuration arrive quand même assez souvent. Avec les Espoirs ou en club comme avec la Coupe du Roi en Espagne, nous devons disputer des matches aller-retour fréquemment dans le monde professionnel. Dans le groupe, il y a aussi pas mal de "mecs" qui sont habitués à jouer en Champion's League donc avec des matches aller-retour. Ce n'est pas non plus dur à gérer. Tout le monde sait ce qu'il doit faire : il faut se qualifier.
En général, on dit que c'est mieux de recevoir au retour. Avez-vous une préférence lors du tirage au sort ?
T.H. : Franchement, je ne sais pas. La saison passée, par exemple avec le Barça, certains de mes coéquipiers étaient mécontents de recevoir Chelsea lors du premier match. Au final, nous sommes passés... Si tu fais le match qu'il faut faire et si tu joues de la bonne manière, il n'y a pas de questions à se poser. Ce sont des excuses que nous aimons souvent avancer à la fin...
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