France - Bulgarie (4-1) : Cette fois, les Bleus avaient réglé la mire et la Bulgarie a payé la note
Mis à jour 07/10/2016 à 22:55 GMT+2
QUALIFS COUPE DU MONDE 2018 - En panne de réalisme en Biélorussie le mois dernier (0-0), les Bleus n’ont pas fait de cadeau aux Bulgares, vendredi au Stade de France. La France s’est imposée 4-1 avec un doublé de Gameiro, notamment. La Bulgarie, qui avait pourtant ouvert le score, n’a pas fait le poids. Voilà les joueurs de Deschamps sur les hauteurs du groupe A, à égalité avec les Pays-Bas.
On ne sait pas si Petar Hubchev, sélectionneur de son état, croit aux fantômes. Ou est un brin taquin. Mais lancer un Kostadinov dans le grand bain pour le retour de la Bulgarie en France, vingt-trois ans après quoi vous savez, avait quelque chose d'audacieux. Hubchev regrettera que son équipe ne l'ait pas été autant que lui. Ou, plus exactement, qu'elle ne possède pas le quart du talent de la bande du 17 novembre 1993.
Le résultat, comme le scénario du soir, est là pour le rappeler. Rapidement menée et un petit peu gênée aux entournures, la France n'a pas eu besoin de passer la surmultipliée pour s'imposer 4-1 et se mettre dans le sens de la marche, trois jours avant un Pays-Bas - France qui promet. D'autant plus que les deux équipes sont aux commandes du groupe A.
De retour après avoir raté le rassemblement de septembre en raison d'une blessure, Bacary Sagna aura été l'acteur principal d'un premier acte qu'il n'a pu conclure. Blessé en tout début de partie et finalement remplacé par Djibril Sidibé à la 27e minute, le Mancunien a, dans l'intervalle, trouvé le temps de provoquer le penalty de l'ouverture du score - transformé par Aleksandrov (0-1, 7e) - et d'offrir l'égalisation à Gameiro (1-1, 23e). Cinq ans après son premier et dernier but bleu, l'attaquant de l'Atlético a parfaitement décroisé de la tête un centre on-ne-peut-plus parfait du latéral.
La 2G a fonctionné
A partir de cet instant, le match a définitivement basculé dans l'escarcelle des Bleus. D'un centre vicieux et direct, Dimitri Payet s'est chargé de matérialiser cet état de fait trois minutes plus tard (2-1, 26e). Et Antoine Griezmann dans tout ça ? Le meilleur joueur du dernier Euro, qui a reçu son trophée avant le coup d'envoi, a volontiers empoché une autre offrande, signée Pirgov. Sur une relance aussi inexplicable qu'improbable, le Bulgare a alimenté la machine à buts madrilène. Une frappe à ras de terre à l'entrée de la surface et l'affaire était pliée (3-1, 38e). Grizi a profité de l'aubaine pour signer son 14e but en équipe nationale.
Lors des quarante-cinq premières minutes, la paire Griezmann - Gameiro avait éclairé la soirée par son réalisme plus que par son entente. Au retour des vestiaires, la connexion 2G a fonctionné comme DD en rêvait. Sur un débordement suivi d'un service lumineux de Kurzawa, Griezmann a offert un doublé à son compère de l'Atlético (4-1, 59e). A l'abri à l'orée de la dernière demi-heure, l'équipe de France a ronronné jusqu'au bout. Et personne n'a entendu parler de (Georgi) Kostadinov, pourtant resté sur le pré jusqu'à la dernière seconde. Comme ses copains, il y a bien longtemps qu’il avait disparu de la circulation.
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