Equipe de France : Varane, Sissoko et Payet de retour, Kurzawa est aussi là

Sans surprise, Didier Deschamps n'a pas tout bouleversé. Pour les derniers rendez-vous décisifs contre la Bulgarie et la Biélorussie les 7 et 10 octobre, le sélectionneur des Bleus a conservé l'ossature de son groupe. Se contentant de rappeler ceux qui n'avaient pas pu être là lors du dernier rassemblement. Raphael Varane, blessé en août, est ainsi de retour. Tout comme Dimitri Payet et encore Moussa Sissoko. Layvin Kurzawa est lui bien là.

Pour Varane et Payet, c'était attendu. Les deux avaient connu des pépins physiques qui les avaient éloignés des Bleus lors des deux derniers matches. Le défenseur du Real Madrid reprend sa place en poussant Kurt Zouma hors de la liste. Pour Dimitri Payet, c'était aussi pressenti. Le milieu offensif de l'OM semble monter en puissance depuis son retour contre Rennes. Et c'est Nabil Fékir qui en fait les frais. "Je ne peux pas doubler les postes. Il mériterait d'y être mais je dois faire des choix", a glissé le patron des Bleus.

Didier Deschamps, qui doit se passer des services d'Ousmane Dembélé, a en effet préféré conserver Thomas Lemar même si le Monégasque ne semble pas avoir totalement récupéré de sa blessure à la cheville. Mais son match contre les Pays-Bas où il avait été si brillant a sûrement plaidé pour lui. Logiquement. Devant, Anthony Martial, très en vue avec Manchester United dès qu'il joue, est lui encore laissé de côté. Kingsley Coman gardant les préférences de Deschamps. "Je ne peux que l'insister à continuer", a glissé le sélectionneur au sujet du Mancunien.

Au milieu en l'absence de Paul Pogba (suspendu au premier match et blessé), c'est Moussa Sissoko qui revient dans le groupe. Le milieu qui avait tant brillé lors des derniers matches de l'Euro 2016 profite de l'absence du Mancunien dans ce secteur de jeu. Mais pas seulement. Il a retrouvé la lumière à Tottenham où il a débuté les quatre derniers matches toutes compétitions confondues. Deschamps, qui apprécie sa polyvalence, lui a redonné sa chance.

L'autre point d'interrogation était le cas de Layvin Kurzawa. Après la révélation, la semaine dernière, de l'existence d'une vidéo dans laquelle il raille le sélectionneur, sa présence pouvait poser question. Mais la blessure de Benjamin Mendy n'offre pas beaucoup de solutions au sélectionneur des Bleus. " "Je ne vis pas sur des 'a priori' (les images ne sont pas publiques, ndlr), je considère que cette affaire est dans le domaine privé et, à ce titre, j'ai pris la décision de le sélectionner", a balayé DD.

L'heure n'est de toute manière pas à la polémique ou aux choix forts. Après le nul à domicile contre le Luxembourg (0-0), la France est déjà sous pression et doit aller chercher sa qualification lors de ces deux matches. La stabilité est donc de rigueur.