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L'antisèche de Pays-Bas - France (1-2) : La qualif' et bien plus que ça

Maxime Dupuis

Mis à jour 14/10/2023 à 08:25 GMT+2

Vendredi à Amsterdam, l'équipe de France s'est qualifiée pour l'Euro 2024 en s'imposant aux Pays-Bas (1-2). Une soirée globalement maitrisée et marquée par le retour en forme de Kylian Mbappé, auteur d'un doublé, et la prestation réussie de Jonathan Clauss, qui pourrait bien régler un problème récurrent chez les Bleus. Bref, une soirée réussie et réjouissante à bien des égards.

Quels défauts les Bleus doivent-ils gommer pour gagner l'Euro ?

Le jeu : Au-dessus, largement

A la même époque l'an dernier, il avait vu le train bleu filer vers la Coupe du monde sans lui : Jonathan Clauss a retrouvé l'équipe de France (et une défense à quatre) ce vendredi aux Pays-Bas. Le Marseillais a été aligné à droite d'une défense constituée des frères Hernandez et d'Ibrahima Konaté, absent lors du précédent rassemblement. En attaque, Randal Kolo Muani a été préféré à Olivier Giroud et Kingsley Coman titularisé à droite, Ousmane Dembelé étant diminué.
Dans cette configuration, les Bleus n'ont pas à eu à forcer leur talent pour prendre le dessus sur des Pays-Bas trop déplumés pour véritablement rivaliser. Il a juste fallu laisser faire Kylian Mbappé, reparti comme en 14 et auteur de ses 41e et 42e buts en bleu.

Les joueurs : La réponse de Mbappé, les promesses de Clauss

A la manette, un Kylian Mbappé que l'on croyait en crise de confiance. Visiblement, ce jeune homme ne connaît pas la crise. Jonathan Clauss, lui, est en pleine confiance et il a saisi la perche lancée par Didier Deschamps. Aurélien Tchouaméni est toujours aussi monstrueux. Les notes des Bleus.
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"Quand on compare la prestation de Clauss et les dernières de Pavard ou Koundé à droite..."

La stat : 42

Vous en tirerez les conclusions que vous voulez mais Kylian Mbappé, dans un drôle de clin d'œil à l'histoire, a inscrit ses 41e et 42e buts en équipe de France lors de sa 72e sélection. Le Parisien s'est donc hissé à la hauteur de Michel Platini puis l’a dépassé lors de la même soirée. L'ancien Juventino avait rangé ses crampons après 72 capes.
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Mbappé, le réveil de la force : "Personne n'a vraiment douté et lui encore moins"

Le tweet qui fait plaisir

L'image

Une minute de silence a été respectée avant Pays-Bas - France

La décla : Didier Deschamps

"Les joueurs le savent, il y aura un autre objectif : pour être tête de série, il faut être parmi les cinq meilleurs des dix premiers. Avec 18 points, je ne suis pas sûr que ça suffise donc il faudra aller en chercher encore, mais ce sera le mois prochain."

La question : Quelle est la nouvelle la plus réjouissante de la soirée ?

En d'autres temps, la question ne se serait pas posée. Un soir de qualification, l'essentiel était forcément lié au compostage des billets pour l'été à venir. Parce que les automnes n'étaient pas aussi doux que celui que les Bleus sont en train de traverser et parce que, il faut bel et bien le rappeler, l'UEFA n'envoyait pas la moitié de ses affiliés au Championnat d'Europe des Nations. Quoi qu'il en soit, les Bleus ont fait le boulot et plutôt bien. Six matches, six victoires et un tout petit but encaissé : les voilà à l'Euro avec un petit mois d'avance sur la fin des qualifications. La Grèce et Gibraltar en novembre, ce sera donc pour du beurre. Ou pas loin.
L'argent du beurre, l'équipe de France l'a récolté ce soir à Amsterdam car, au-delà de la qualification - la 15e de suite pour une grande compétition -, Didier Deschamps a eu le bonheur de voir deux nuages disparaitre de l'horizon. Kylian Mbappé a retrouvé le chemin des filets. Deux fois. Et si on n'était pas totalement inquiets pour lui, son doublé face aux Oranje (comme en mars) a eu le mérite de le remettre dans le bon tempo, lui qui peinait depuis la fin du précédent rassemblement.
Jonathan Clauss n'a pas marqué. Mais il a offert l'ouverture du score à son capitaine, après sept minutes de jeu. Montré, aussi, qu'il avait digéré ses déboires de l'an dernier. Et, c'est sans doute le plus important, qu'il était possiblement la solution aux soucis de DD à droite. Parce que Benjamin Pavard ne goûte guère au poste et Deschamps en a fini avec cette douloureuse expérimentation et que Jules Koundé est un latéral trop neutre pour une telle équipe. Aujourd'hui, Clauss a un boulevard devant lui. Et l'Allemagne dans le viseur.
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