Les Bleuets n'ont pas séduit mais ils ont assuré l'essentiel

Les Bleuets ont assez logiquement disposé de l'Écosse ce samedi à Aberdeen (2-1). Dans leur quête du sans-faute pour la suite des qualifications à l'Euro 2017 - un sans-faute rendu obligatoire suite à leur défaite inaugurale en Islande (2-3) - ils ont assuré l'essentiel mais ne se sont pas pour autant rassurés : leur première période a été laborieuse et il leur aura fallu un but contre son camp de Kingsley (11e, 1-0) et un exploit personnel de Tolisso (53e, 2-0) pour écarter une équipe écossaise bien plus faible sur le papier, qui n'a réduit le score que dans le temps additionnel.

Zéro tir cadré, un but : statistiquement, la première période des Bleuets en Écosse a été une belle réussite. Dans le jeu, en revanche, les troupes de Pierre Mankowski n'ont rien montré de très emballant. Ils ont même été mis en danger plusieurs fois, notamment sur un tir de Gauld sur la barre d’une belle volée (19e) et sur une déviation de McGhee dans les bras d’Hassen (38e).

Les jeunes Français ont eu des circonstances atténuantes. Les sorties prématurées de Tiémoué Bakayoko et Kingsley Coman, blessés aux 8e et 23 minutes, ne les ont pas vraiment aidés à trouver de la continuité. L’entrée de l’autre Monégasque Thomas Lemar a tout de même amené l’ouverture du score, son centre dévié dans son propre but par Kingsley (0-1, 11e).

Après le repos, les joueurs de Mankowski ont serré les boulons. Corentin Tolisso a doublé la mise sur un rush individuel dans la surface adverse et un tir dans un angle très fermé (0-2, 53e). Mais c'est surtout défensivement qu'ils ont été plus consistants. Le premier tir subi, non dangereux, est intervenu à la 73e minute. Les Ecossais ont en plus été réduits à 10 après l’expulsion de Gauld pour un tacle par derrière sur Marcus Coco (74e).

Gérant leur avantage avec une possession stérile, les Bleuets se sont tout de même fait peur dans le temps additionnel. Après un penalty oublié sur Jordan Amavi (90e), King est parvenu à marquer entre les deux défenseurs centraux tricolores (1-2, 90e+1). Une des rares erreurs d’Aymeric Laporte et Benjamin Pavard, qui n’a pas eu de conséquence sur le résultat.