Serie A : La Juve remporte son duel face à la Roma (3-2) et se retrouve seule en tête

La Juve doit une fière chandelle à Leonardo Bonucci. Grace à une volée somptueuse du défenseur italien à cinq minutes du terme, le club turinois s'est imposé dans le choc de la 6e journée de Serie A (3-2). Après une première période assez folle où trois penalties ont été accordés, les hommes de Max Allegri ont su contenir les assauts des Romains avant de les poignarder en plein cœur. La Juve prend seule la tête du championnat avec trois points d'avance sur son adversaire du soir.

Après une première demi-heure insipide, sans saveur et avec très peu de rythme, le match a basculé après une main peu évidente de Maicon suite à un coup franc de Pirlo (26e). Carlos Tevez n'a eu aucune difficulté à transformer la sentence (1-0, 27e). Une ouverture du score vécue comme une injustice par les Romains et notamment Rudi Garcia, expulsé pour avoir exprimé un peu trop son mécontentement envers l'arbitre (28e). Le premier épisode d'une mi-temps complètement surréaliste. Après un accrochage improbable entre Lichtsteiner et Totti dans la surface, Gianluca Rocchi a accordé un penalty à la Roma que le capitaine du club de la Louve a converti (1-1, 32e).

Pendant que les remplaçants romains et les supporters turinois en venaient quasiment aux mains en tribunes, Juan Manuel Iturbe, magnifiquement servi par Gervinho (1-2, 44e) donnait l'avantage aux visiteurs. Une récompense de très courte durée puisque l'arbitre a désigné une nouvelle fois le point de penalty après un léger contact entre Pogba et Pjanic. Une faute sifflée à la 47e minute alors que le temps additionnel n'en indiquait qu'une seule. Des détails qui n'intéressent pas Tevez, l'Argentin s'est offert un doublé avant la pause (2-2, 45e + 3).

Emmenée par un Gervinho virevoltant, comme toujours, la Roma s'est procurée une immense occasion par l'intermédiaire de Pjanic mais le Bosnien, à cinq mètres, n'a pas trouvé le cadre (59e). Fragiles lorsque les joueurs de Rudi Garcia ont accéléré la cadence, les Bianconeri, qui se sont montrés assez timides offensivement, ont attendu la fin du match pour couler les Romains. La sublime volée de Bonucci a mis tout le monde d'accord (3-2, 85e). Les expulsions anecdotiques de Manolas et Morata en fin de match n'ont pas changé l'issue finale de la rencontre. Au sommet de la Serie A, la Juve a déjà installé son nid et ne s'est pas privée pour envoyer son principal concurrent au tapis.