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Le PSG est prévenu : l'Atalanta tient la dragée haute à la Juve, sauvée par CR7 (2-2)

Leo Anselmetti

Mis à jour 11/07/2020 à 23:56 GMT+2

SERIE A - Paris sait un peu plus à quoi s'attendre. Séduisante et offensive, l'équipe de l'Atalanta Bergame aurait dû repartir de Turin avec une victoire méritée. Mais deux pénalties transformés par Cristiano Ronaldo ont sauvé la mise pour la Juventus (2-2). La Juve prend huit points d'avance en tête sur la Lazio tandis que la Dea revient à un petit point des Romains, à la troisième place.

Cristiano Ronaldo face à l'Atalanta

Crédit: Getty Images

Match cruel pour l’Atalanta. Contrôlant la majeure partie de la rencontre, les joueurs de Gian Piero Gasperini ont bien cru revenir de l’Allianz Arena avec la victoire en poche mais par deux fois, Cristiano Ronaldo a égalisé sur penalty (55e, 90e). Buteurs, Zapata (16e) et Malinovskyi (81e) ont de quoi regretter ce résultat car une victoire aurait permis à la Dea de doubler la Lazio Rome pour s’installer à la place dauphin de Serie A. Un championnat italien que les Turinois mènent désormais de huit points. Sans doute devant son téléviseur, Thomas Tuchel a dû se rendre compte que cette Dea était séduisante et très dangereuse.

Intenables bergamasques

Il faut dire que les temps ne sont pas propices pour affronter l’Atalanta. Complètement intenables depuis de longs mois, les Bergamasques se sont tout simplement accaparé le ballon dès le coup d’envoi de la rencontre. Et ont vite été récompensés de leur prise de risque. Au quart d’heure de jeu, après une perte de balle de Dybala, Gomez a éliminé De Ligt pour mettre Duvan Zapata en parfaite position pour ajuster Szczesny à bout portant (1-0, 16e) et inscrire son 15e but de la saison.
Incapables de réagir malgré quelques fulgurances de Paulo Dybala (18e, 21e), les Turinois, atterrés, ont continué de subir le jeu huilé de l’Atalanta, qui a bien failli doubler la marque sur un tête de Djimisti détournée du torse in extremis par Adrien Rabiot (37e). Avant de gérer une fin de première période en faisant tourner en bourrique la Vieille Dame par un jeu de passe qui n’aurait presque rien à envier au Barça de la grande époque.
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Papu Gomez face à Paulo Dybala

Crédit: Getty Images

La Juve s’en sort bien

Mis en confiance par le faux-pas de la Lazio Rome face à Sassuolo quelques heures plus tôt (1-2), la Dea n’a pas levé le pied, bien au contraire. Mais, alors que son équipe reprenait petit à petit son rythme de croisière, De Roon lui a mis une épine dans le pied en repoussant de la main un centre de Dybala dans la surface. Une aubaine pour la Juventus et Cristiano Ronaldo, qui, d’une frappe puissante, s’est empressé de transformer son dixième penalty de la saison, en autant de tentatives (1-1, 55e).
Puis la rencontre, devenue tendue, est entrée dans un faux-rythme, ne laissant de place qu’à quelques fulgurances. Entre fautes et changements, Malinovskyi est passé à quelques centimètres de redonner l’avantage aux siens (75e) avant que Ronaldo ne bute sur Gollini (76e). Mais c’est bien l’Atalanta qui a repris les commandes via son international ukrainien, fusillant Szczesny à bout portant (1-2, 81e).
Pensant la victoire – et la deuxième place - en poche, Luis Muriel a baissé son attention au point de contrer de la main une passe d’Higuain qui prenait la direction opposée au but. Une occasion trop belle pour Cristiano Ronaldo, prouvant une fois de plus son aisance dans l’exercice des penalties (2-2, 90e) pour arracher un match nul totalement inespéré et permettre à la Vieille Dame de garder huit longueurs d’avance en tête de Serie A, à six journées de la fin de la saison.
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