SERIE A - Les recrues Vlahovic et Zakaria font déjà gagner la Juventus face à Hellas Vérone (2-0)

Grâce à ses recrues, la Juve est de retour dans le top 4. Sans être souveraine dans le jeu, la Vieille Dame s’est appuyée sur ses recrues phares pour se défaire du Hellas Vérone (2-0), dimanche, et retrouver les places qualificatives pour la Ligue des champions pour la première fois de la saison. Dusan Vlahovic (13e) et Denis Zakaria (61e) ont idéalement fêté leur première, à l’Allianz Stadium. Malgré des séquences intéressantes, les Véronais se sont montrés trop stériles dans la zone de vérité, et stagnent dans le ventre mou du championnat (9e, 33 points). Les Bianconeri (4e, 45 points), quant à eux, peuvent aborder sereinement le choc face à l’Atalanta dans une semaine.

L’effervescence n’était clairement pas du niveau de celle autour d’un autre numéro 7 portugais multiple Ballon d’or, mais les tifosi amassés dans l’Allianz Stadium avaient hâte d’apprécier les premiers éclairs du nouvel artificier bianconero. Sous un brouillard bas, Dusan Vlahovic ne s'est pas laissé désirer. Après moins d’un quart d’heure de jeu, sur un service parfaitement dosé de Paulo Dybala, le Serbe a sorti de son chapeau un lob tout en finesse devant un Lorenzo Montipo sorti tardivement (13e). Une 18e réalisation qui lui permet de rejoindre Ciro Immobile en tête du classement des buteurs en championnat.

Pas rassasié pour un sou, le nouveau numéro 7 turinois a provoqué d’autres frissons dans l’assistance (26e, 28e, 38e), sans trouver la mire, la faute à un Montipo particulièrement inspiré ce dimanche. A l’image de son attaque orchestrée d’une main de velours par Dybala, la Juventus a davantage brillé par séquences, moins sur la durée. Sans doute à cause du pressing haut et des projections ambitieuses d’une formation véronaise séduisante, bien que peu dangereuse en première période.

En dépit de combinaisons bien senties, les hommes d’Igor Tudor - un ancien de la maison piémontaise puisqu’il était l’adjoint d’Andrea Pirlo - n’ont jamais réussi à convertir leurs temps forts. Un manque de réalisme criant et sanctionné par la seconde recrue de marque, Denis Zakaria. Aligné aux côtés d’Arthur et d’Adrien Rabiot dans l’entrejeu, l’international suisse a parfaitement conclu un mouvement initié par Alvaro Morata d’un petit ballon légèrement levé (61e).

Pas avare en efforts sans ballon, l’Espagnol, tout proche de signer au Barça cet hiver, a rendu une copie propre. A l’instar de la "Joya", précise et inspirée dans ses transmissions. On a même pu observer les prémices d’une connexion prometteuse entre les trois offensifs. Suffisant pour étirer la série en cours de la Vieille Dame à dix rencontres consécutives sans défaite, et d’envisager sereinement son déplacement à Bergame dans une semaine (le 13 février). Enfin nantie d’un buteur de classe mondiale, la Juve ne perd plus, et ne compte pas lâcher une quatrième place qu’elle occupe pour la première fois de la saison.