Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Pas malheureux, le Real

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 24/08/2012 à 19:03 GMT+2

Dominé mais opportuniste, le Real a limité la casse au Camp Nou en ne s'inclinant que 3-2 lors du match aller de la Super Coupe d'Espagne.

barcelona real madrid

Crédit: Reuters

Même au mois d'août, le résultat d'un Clasico n'est jamais anodin. Au Camp Nou, le Barça s'est adjugé le premier de la saison 2012-2013. Et si les suivants sont aussi prolifiques que celui de jeudi, ça promet. Il est évidemment trop tôt pour déceler dans cette victoire catalane (3-2) le signe d'une reconquête blaugrana. Trop tôt, également, pour certifier que, mercredi prochain, le Barça soulèvera sa quatrième Supercoupe d'Espagne en quatre ans. Sans une relance hasardeuse de Victor Valdes, exploitée par Di Maria (85e), l'équipe de Tito Vilanova aurait pourtant un matelas confortable avant la manche retour. A Bernabeu, elle défendra le maigre avantage acquis au Camp Nou. Pour le Real, c'est presque inespéré.
Dominés physiquement, limités collectivement, les Merengue se sont contentés de subir. A l'image d'un Karim Benzema sorti à l'heure de jeu sans une seule occasion à se mettre sous la dent, leurs attaquants ont paru inoffensifs. Cela ne les a pas empéchés de dégainer les premiers : sur un corner version caviar de Mesut Özil, Cristiano Ronaldo a dominé Sergio Busquets dans les airs, pour placer une tête imparable. Et signer son quatrième but sur les quatre derniers Clasicos au Camp Nou.
Messi, 432 minutes plus tard
La réplique de Lionel Messi a un peu tardé. L'Argentin a d'abord frappé au-dessus (19e). Puis à côté (29e). Il lui a fallu transformer un penalty, obtenu par Andres Iniesta (2-1, 70e), pour répondre à Ronaldo. Face au Real, le mutisme de l'Argentin durait depuis 432 longues minutes. Pedro, lui, a donné plus de sueurs froides à Iker Casillas. L'attaquant catalan a d'abord chauffé les gants du gardien madrilène (33e). Pour mieux l'ajuster d'un bel enchaînement (56e).
L'avantage du Real a duré une minute chrono. Xavi, sur un service quatre étoiles d'Iniesta, s'est chargé de le réduire à néant. C'est du moins ce qu'a cru le Camp Nou, tant la domination barcelonaise, qui s'était essoufflée au retour des vestiaires, a repris de plus belle. La boulette de Valdes l'a ramené à la réalité : ce Real-là, même à bout de souffle, même inoffensif, en a toujours sous le pied lorsqu'il s'agit de croiser le fer avec son meilleur ennemi. Il n'est pas champion d'Espagne par hasard.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Partager cet article
Publicité
Publicité