Transferts I Ligue 1 - La prolongation de Gianluigi Donnarumma au point mort, à quoi joue le PSG ?
Mis à jour 10/06/2025 à 09:42 GMT+2
Alors que les négociations pour une prolongation du contrat du gardien Gianluigi Donnarumma, enfin acclamé cette saison après de longs mois de doutes et de critiques, avec le PSG tout récent champion d’Europe, sont au point mort, la stratégie du club de la capitale dans ce dossier interroge. Pari risqué, ou décision mûrement réfléchie ?
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Après la consécration, la disparition ? Tout juste vainqueur de la Ligue des champions avec le Paris Saint-Germain, Gianluigi Donnarumma semblait avoir enfin atteint la plénitude avec le club de la capitale, après avoir enchaîné les contre-performances et subit de nombreuses critiques, depuis son arrivée en France en 2021. C’est pourtant maintenant que l’histoire pourrait prendre fin avec le PSG.
Ces dernières heures, L’Equipe et Le Parisien ont fait état de discussions au point mort entre le gardien champion d’Europe avec l’Italie il y a quatre ans et le quintuple champion de France en titre. En fin de contrat en juin 2026, le portier au 73 sélections avec la Squadra Azzurra discute depuis des mois de la possible suite de son aventure avec les dirigeants du club qatarien. Mais ces derniers auraient un peu traîné, avant de transmettre une offre qui ne ferait pas sauter le joueur de 26 ans et son entourage au plafond.
Une offre du PSG jugée pas satisfaisante
Le conseiller football de Paris, Luis Campos, aurait ainsi transmis à l’ancien Milanais un salaire à la baisse, compensé par des bonus, concernant notamment le nombre de matches disputés par l’Italien, qui lui permettrait de figurer sur le podium des plus hauts salaires du PSG. D’après les chiffres publiés par le quotidien sportif il y a quelques semaines, cela le situerait donc entre 1,1 et 1,5 million d’euros brut mensuels. Sauf que le club n’a plus tellement l’avantage dans les négociations.
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Auréolé par ses performances stratosphériques lors de la phase à élimination directe de la Ligue des champions, Donnarumma fait pression sur le club parisien pour obtenir une meilleure rémunération et profite de la situation pour regarder les offres, nombreuses, qui ne manquent pas d’arriver de toute l’Europe. Si son agent, dans Tuttosport, a indiqué qu’il "n’y a pas de portes ouvertes en Italie", L’Equipe affirme que les deux clubs de Manchester, City et United, se sont positionnés.
Je suis prêt à tout, mais la première option est de rester à Paris
Cela n’a pas laissé de marbre le joueur et son mètre 96. Il aurait ainsi évoqué l’hypothèse avec ses partenaires en sélection ces derniers jours. La position timide du PSG, qui pouvait faire sens à la mi-saison alors que Donnarumma avait encore affiché de la fébrilité et accumulé les bourdes, devient de moins en moins compréhensible, après qu’il a fini la saison comme meilleur gardien du Vieux Continent.
En public, Donnarumma a été très clair. "Je suis prêt à tout, mais la première option est de rester à Paris : j’y ai trouvé l’équilibre, l’équipe et les supporters m’aiment et j’espère y passer de nombreuses années", a-t-il ainsi déclaré en conférence de presse, pendant son rassemblement avec la sélection italienne, il y a quelques jours. Une façon aussi de renvoyer la balle au club, pour qu'il accède à ses demandes.
Il disputera la Coupe du monde des Clubs avec le PSG
Pour Paris, lâcher un acteur essentiel dans la quête de sa première C1, surtout chez un concurrent à la Coupe aux grandes oreilles, pourrait paraître comme une forme de faiblesse. Et aussi d’ingratitude. Même si Lucas Chevalier, le gardien du LOSC encore bluffant cette saison, notamment en Ligue des champions, fait partie des priorités pour remplacer Donnarumma en cas de départ, cela viendrait chambouler l’effectif. Le club aurait, ainsi, moins de garanties de voir l'international français franchir un nouveau pallier sans quelques couacs, que de voir "Gigio" poursuivre sur sa lancée.
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GIanluigi Donnarumma (PSG) vainqueur de la Ligue des champions, le 31 mai 2025
Crédit: Getty Images
Une telle décision pourrait aussi renforcer l’image d’un Luis Enrique arc-boûté sur sa volonté de ne voir aucune tête dépasser dans son groupe et donc capable des décisions les plus surprenantes pour faire respecter son credo. La situation ne devrait de toute façon pas se décanter tout de suite, puisque le gardien italien sera bien de l’aventure en Coupe du monde des clubs, aux États-Unis d'Amérique (14 juin-13 juillet). Le PSG, déjà lancé dans d’autres grands chantiers défensifs, est lancé vers un nouveau feuilleton haletant cet été.
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