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Kaboré : "Le Burkina Faso ne craint pas l'Algérie"

ParFoot-Express.com

Mis à jour 12/10/2013 à 09:41 GMT+2

Depuis la Russie, où il évolue au Kuban Krasnodar avec Djibril Cissé, l'ancien Marseillais évoque le barrage qui attend le Burkina Faso face à l'Algérie (16h).

FOOTBALL 2013 Burkina Faso - Charles Kaboré

Crédit: Panoramic

Quelles sont les nouvelles de Russie ?
Charles Kaboré : (Il rigole) Tout va bien, l'hiver ne s'est pas encore installé. Il fait 11-12 degrés et le Kuban progresse. Depuis que j'ai signé, il y a eu un peu de mouvements dans le club puisque le coach qui m'a recruté est parti au Lokomotiv Moscou, mais il y a aussi eu des arrivées notamment chez les joueurs.
En effet, un certain Djibril Cissé vous a rejoint. Une "vieille" connaissance pour vous...
C.K. : Oui, Djib j’ai joué un an et demi à l'OM avec lui. Son arrivée prouve l'ambition du Kuban qui a aussi recruté Rabiu. Avec Cissé, on se voit tous les jours, on déjeune souvent au centre d'entraînement ensemble, mais ensuite c'est chacun chez soi car j'ai ma famille ici avec moi et lui est venu tout seul.
Au Kuban, vous évoluez à quel poste ?
C.K. : Au milieu dans une position axiale, défensive. On joue souvent en 4-3-3. "Djib" lui joue en pointe, parfois ça permute devant. En championnat, on est en milieu de tableau, mais on fait bonne figure en Ligue Europa, une compétition que le club découvre pourtant. En effet, le club existe depuis 85 ans, et c’est la première fois qu'il joue la Coupe d'Europe. On est dans la poule de Valence.
Ça y est vous êtes intégré, vous parlez la langue maintenant ?
C.K. : Oui,  je suis bien à Kuban, ça me fait rire de lire ou d'entendre parler de choc des cultures. Mais moi avant d'arriver en France, j'ai quitté le Burkina Faso. Dans la vie, il ne faut pas avoir peur de découvrir un nouveau pays. Et puis pour la langue, même si je ne parle pas le russe, ce n'est pas un problème, le club est structuré : chaque joueur étranger a un traducteur. Il y en a plusieurs au club qui parlent français, portugais, anglais. Le nouveau coach, lui, est roumain, donc on parle plusieurs langues et tout est traduit, rien n'est laissé au hasard.
Vous évoquez le Burkina Faso. Justement il y a ce samedi un gros match à Ougadougou (16h00). Vous recevez l'Algérie en barrage aller des éliminatoires de la Coupe du monde. C'est une équipe que vous redoutez ?
C.K. : Non, on a bien préparé ce match face à l'Algérie. On n'a très peu de blessés ou de joueurs forfait, seul Alain Traoré manque à l'appel. On ne va pas changer nos habitudes, parce que c'est un match important. Depuis quelques temps, on a eu l'occasion d'en disputer. Cette année, le Burkina Faso a disputé la finale de la CAN 2013 en Afrique du Sud. On est quand même vice-champions d’Afrique. Donc, on va essayer de poursuivre sur notre lancée, avec ce que l'on sait faire, ce qui marche. On s'est qualifiés pour les barrages sur le terrain, on n'a rien volé.
Quel regard portez-vous sur cette équipe algérienne ?
C.K. : On la connaît, on la respecte. On l'a déjà jouée. Et même si on a perdu 2-0 contre eux à domicile, le Burkina Faso ne craint pas l'Algérie. On a appris la leçon depuis. L’Algérie est une bonne équipe, mais nous on préfère se concentrer sur nous. A nous de montrer que l’on est capables de jouer ce barrage et de mériter d’aller à la Coupe du monde au Brésil.
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Crédit: Eurosport

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