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L'Espagne a eu chaud

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 12/09/2012 à 09:17 GMT+2

Les Espagnols ont attendu la 86e minute et un but de Soldado pour venir à bout de la Géorgie (0-1) en qualification pour le Mondial 2014.

georgia, spain, david silva

Crédit: Reuters

Longtemps ils ont cru buter sur la défense regroupée de la Géorgie. Et puis la reprise de Soldado, titulaire surprise, sur un centre parfait de Fabregas a fait sauter le verrou. Les champions du monde et d'Europe en titre, adversaires de la France dans le groupe I, évitent le faux départ et entament donc leur campagne de qualification pour le Brésil par un succès. Une victoire étriquée mais une victoire tout de même. Les partenaires de Casillas ont ainsi eu toutes les peines du monde à prendre le meilleur sur une équipe de Géorgie qui a su jouer avec ses armes, érigeant une véritable muraille face à ses visiteurs et attendant de rares possibilités de contre. La Roja a appliqué son plan de jeu habituel : passe à dix et possession à outrance. Mais elle est tombée sur un Loria des grands soirs. Et les Espagnols ont profité de sa sortie sur blessure (73e) pour trouver la faille.
Jusqu'ici, le plan du sélectionneur géorgien Ketsbaia avait pourtant parfaitement fonctionné. Le double rideau défensif des locaux a longtemps désespéré des Espagnols ultra-dominateurs, mais péchant par manque de réalisme. A cela s'ajoutait que certains défauts de la Roja, déjà entrevus lors de l'Euro, sont revenus au galop: un goût un peu trop baroque pour la possession de balle, et une tendance à passer par l'axe au lieu d'écarter sur les ailes. Dans un match à sens unique, Xavi et les siens ont certes fait subir à leurs adversaires une domination écrasante, mais ont bien failli devoir partager les points avec une Géorgie batailleuse et volontaire. Après avoir constaté que les combinaisons et même les coup de pied arrêtés, comme cette tête de Ramos sur un corner (10e), restaient inefficaces, les visiteurs s'en remettaient aux frappes de loin.
Au bout du suspense
Mais la malchance s'en mêlait: à la 28e, Silva, l'un des joueurs les plus en vue, armait ainsi une belle frappe du gauche, mais le poteau repoussait sa tentative. Quant à Xavi, il voyait une fois de plus un excellent Loria détourner en corner sa frappe des 18 mètres. Au retour des vestiaires, le même scénario reprenait. Mais les Géorgiens, sentant que leur plan portait ses fruits, s'enhardissaient un peu plus. Et à la 54e, le ciel manquait de tomber sur la tête des champions du monde: à la suite d'une hésitation des défenseurs espagnols, Amisulashvili était tout près de donner l'avantage aux siens. Casillas, battu, pouvait remercier son poteau droit. Devant la nervosité qui commençait gagner ses joueurs, Del Bosque choisissait de toucher à son sacro-saint milieu défensif Busquets-Xabi Alonso pour faire entrer un autre atout offensif, Pedro. Mais les Ibères ne trouvaient toujours pas la faille.
Alors que même Iniesta commençait à perdre son légendaire sang-froid, Soldado, le grand absent de l'Euro et jusqu'ici extrêmement discret, surgissait pour soulager les siens. Le Valencien reprenait victorieusement du droit un bon service de Fabregas, entré lui aussi en jeu pour provoquer la différence (86). Passé l'obstacle géorgien, la prochaine étape pour la Roja s'appelle désormais le Bélarus, également à l'extérieur, le 12 octobre, avant un choc avec la France, le 16 octobre au stade Vicente-Calderon de Madrid.
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