Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Les 8 choses que les deux matches contre l'Ukraine nous ont apprises

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 21/11/2013 à 20:04 GMT+1

Un barrage, c'est le type d'expérience au cours de laquelle une équipe en apprend beaucoup sur elle-même. Voici les huit enseignements du duel face à l'Ukraine.

Eurosport

Crédit: Eurosport

Ces Bleus ont du caractère

Jusqu'à mardi soir, il était impossible de l'affirmer. A l'exception du déplacement en Espagne, jamais les Bleus de Didier Deschamps n'avaient affiché une force de caractère propre aux grandes équipes. Il aura fallu que cette équipe se retrouve avec un pied au-dessus du précipice pour qu'elle montre enfin ce qu'elle avait dans le ventre. Dans sa faculté de réaction, dans son esprit de corps et sa détermination, elle est enfin apparue telle qu'on rêvait de la voir depuis bien longtemps. Orgueil et détermination ont été les deux principales mamelles du renversement de situation face à l'Ukraine au Stade de France et ça, c'est quelque chose qu'on ne pouvait soupçonner il y a encore une semaine. Plus que la naissance d'une équipe (il est trop tôt pour le dire), nous avons assisté à la naissance d'un esprit d'équipe.
picture

Matuidi, Benzema, Pogba, France - Ukraine, 2013

Crédit: AFP

Il n'y a pas de Ribéry-dépendance

Il est incontestablement le meilleur joueur français de l'année. Il se rêve même en meilleur joueur du monde et sa femme a fait de la place sur la cheminée pour un (très) éventuel Ballon d'Or. L'équipe de France comptait donc sur un grand Franck Ribéry pour aller au Brésil et l'intéressé lui-même n'avait pas hésité à se mettre en avant, assurant avant le déplacement à Kiev qu'il assumait pleinement ce statut de leader, de moteur. Au final, les Bleus iront bien en Amérique du Sud, mais on ne peut pas dire que Ribéry a joué un rôle déterminant dans ces deux ultimes rencontres. Muselé en Ukraine par un traitement de faveur spécifique, il s'est montré beaucoup plus percutant au retour à Saint-Denis. Comme les autres. Ni plus, ni moins. Mais il n'a pas été un sauveur à la Platini dans les années 80. Et c'est plutôt une bonne nouvelle pour Didier Deschamps. Oui, Ribéry est un formidable atout offensif. Mais non, le destin des Bleus ne dépend pas du seul rendement de cette carte-maîtresse.
picture

Ribéry : "C'était important pour la France"

Le 4-2-3-1 n'est pas gravé dans le marbre

Ah, le système. Le fameux système. L'équipe de France a longtemps cherché sa formule idéale. On pensait qu'elle l'avait trouvée avec le 4-2-3-1, que Didier Deschamps avait mis en place lors des trois dernières rencontres avant le barrage, avec un certain succès. A Kiev, au match aller, c'est à nouveau dans cette disposition que les Bleus ont débuté la rencontre. Pour le fiasco que l'on sait. Finalement, c'est avec un schéma de jeu qu'il n'avait plus utilisé depuis la tournée en Amérique du Sud au mois de juin que Didier Deschamps a décidé d'affronter l'Ukraine au retour. La conclusion, c'est justement que DD n'est pas un homme de système, mais un vrai pragmatique.

Varane-Sakho : ce n’est pas l’avenir, c'est le présent !

Un stoppeur dur sur l’homme, son alter ego doué d’une sérénité et d’une aisance technique formidable : ça ne vous rappelle rien ? Non, on ne va pas jouer pas au petit jeu des comparaisons. Il n’en reste pas moins que l’alliage est idéal. Et que sur le papier, avec Varane – Sakho, on est dans le vrai. Alignés ensemble face à la Géorgie en mars, couplés lors de la seconde période de France - Australie, les deux jeunes défenseurs ont eu pour mission de participer à la plus belle remontada de l’histoire du football français, mardi. Leur prestation et leur association paraissait évidente sur le papier. Mais à plus long terme. Ce n’est plus le cas. Les deux hommes ont gagné leur place pour l’ouverture du Mondial.
picture

2013 France Ukraine barrage Varane

Crédit: Eurosport

Benzema peut jouer avant-centre

On avait fini par l’oublier. En même temps, il n’avait pas fait grand-chose pour qu’il en soit autrement. Depuis mardi, la donne a changé : Karim Benzema peut, quand il le veut, jouer 9. Un vrai 9 qui, sans camper dans les seize mètres, donne de l’épaisseur à l’attaque bleue. Face à l’Ukraine, il a moins dézoné qu’à l’accoutumée et su se rendre disponible sans constamment coller Franck Ribéry. Sa présence dans la surface a grandement facilité la tâche des Bleus. On en redemande.
picture

France vs Ukraine - Barrages CDM Karim Benzema

Crédit: Panoramic

Cabaye, c’est monsieur sentinelle

Didier Deschamps souhaitait libérer Paul Pogba et Blaise Matuidi. En titularisant Yohan Cabaye, le sélectionneur de l’équipe de France a fait mieux que ça. Sentinelle du milieu de terrain, le joueur de Newcastle a offert une assise des plus stables aux Bleus. Yohan Cabaye a signé une prestation XXL. On savait déjà qu’il était intelligent. Mais mardi, Cabaye s’est transformé en Pirlo français et a rayonné sur la pelouse du Stade de France. Science de la passe, geste juste, dévouement et activité, l’ancien Lillois a tout pour lui. C’est un joyau. A faire briller.
picture

FOOTBALL 2013 France - Ukraine (Cabaye)

Crédit: Panoramic

Valbuena est in-dis-pen-sa-ble

On vous entend d’ici : ça, on le savait déjà. Oui, mais Mathieu Valbuena était sur le banc à Kiev. Cette fois, c’est clair est net : le Marseillais est un incontournable de l’équipe de France. En position de meneur axial ou sur le côté droit : peu importe. Mardi soir, celui qui a joué tous les matches de l’ère Didier Deschamps a encore réussi une partie XXL et apporté un plus indéniable aux Bleus sur les coups de pied arrêtés. Préposé à leur exécution face à l’Ukraine, Mathieu Valbuena s’est transformé en maître-artificier. Celui qui manque depuis des lustres à l’équipe de France.
picture

France 2013 Valbuena

Crédit: Panoramic

Le Stade de France peut être un vrai stade de foot

Un France – Ukraine historique au Stade de France ? Il y en avait déjà un, celui du 2 juin 2007 où 80 051 spectateurs s’étaient massés dans les tribunes de l’enceinte. Un record pour un match de l'équipe de France de football. Le France – Ukraine de mardi n’a battu aucun record. Mais restera dans les annales tant le public a joué le rôle qu’on espérait de lui. Jamais le Stade de France n’avait été aussi bruyant. Jamais les Bleus n’avaient été autant portés par un public qui, jusqu’ici, avait été souvent décevant. Parfois désespérant. Un peu comme les acteurs, finalement… Mardi, tout le monde s’est mis au diapason. Pour le résultat qu’on connait.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Partager cet article
Publicité
Publicité