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On ne refait pas le match

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 11/09/2012 à 11:53 GMT+2

Nouveau joueurs et sélectionneurs, autre contexte. Ce France-Biélorussie (21h) ne ressemble pas vraiment au match perdu (0-1) en septembre 2010.

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Crédit: Eurosport

DEUX SURVIVANTS
Hugo Lloris et Jérémy Ménez. Voila les seuls joueurs titulaires en 2010 face à la Biélorussie (0-1) et qui devraient l'être à nouveau ce mardi. Mathieu Valbuena était à l'époque également entré en jeu dans une équipe qui évoluait en 4-4-2 (Lloris - Clichy, Méxes, Rami, Sagna, M’Vila, Diaby, Ménez, Malouda , Hoarau, Rémy). On ne pourra donc pas parler de revanche en cas de succès. Du côté des Biélorusses, c'est identique. Entre les onze joueurs titulaires au Stade de France en 2010 et les onze qui ont débuté en Géorgie vendredi seuls trois ont survécu : Martynovich, Tigorev et Kulchiy. Kislyak, buteur il y a deux ans, a été rappelé en dernière minute après le forfait de Hleb.
DE NOUVEAUX PILOTES
En septembre 2010, Laurent Blanc était sur le banc de l'équipe de France depuis deux petits mois. Son homologue d'alors, l'Allemand Bernd Stange, était en place depuis 2007 et n'en était pas à sa première sélection dirigée (Oman, Irak). C'est lui qui a permis à la Biélorussie de grandir sur le plan européen. Cette fois, les hommes ont changé et le rapport de force s'est inversé. Georgi Kondratyev, en poste depuis décembre dernier après avoir fait ses classes chez les équipes de jeunes Biélorusses (3e place à l'Euro 2011 des -21 ans), n'a entraîné que des clubs de son pays. Deschamps dirige lui sa première sélection mais a l'expérience du haut niveau, notamment avec Monaco, et un passé de joueur qui plaide pour lui.
UNE PRESSION ATTENUEE
Il y a deux ans, Laurent Blanc disputait son premier match officiel face à la Biélorussie. Surtout, il n'avait pas de repères puisque en août, la France avait évolué en Norvège (2-1) sans les mutins de Knysna, punis. Six joueurs (Lloris, Rami, Mexès, M'Vila, Hoarau, Rémy) avaient débuté à Oslo et trois semaines plus tard au Stade de France. Pour Deschamps, c'est différent. C'est déjà le deuxième match de qualifications et il a débuté avec un succès en Finlande (0-1) duquel il peut retirer des enseignements et pas mal de pression. Le Basque devrait par ailleurs aligner au moins neuf des onze joueurs qui ont débuté à Helsinki. Une constance que n'a pas connue son prédécesseur.
LA CONNAISSANCE DU SDF
Il y a deux ans, le rafraîchissement opéré par Blanc avait eu son revers de la médaille. Plusieurs de ses joueurs comme Rami ou M'Vila découvraient le Stade de France. Le sélectionneur avait même regretté l'attitude de certains qui mitraillaient les quatre coins du terrain que leurs idoles de 1998 avaient foulé. Cette fois, Deschamps peut dormir tranquille. S'il a pris un hôtel près du stade, c'est pour que le trajet soit court, pas pour que ses hommes apprivoisent l'enceinte dionysienne. Il n'en a pas besoin. Dans son groupe, seul le Toulousain Etienne Capoue, annoncé titulaire en lieu et place d'Abou Diaby, va la découvrir comme joueur.
MOINS D’AMBIANCE ?
Il y a deux ans, au sortir d'un été pourtant marqué par l'épisode Knysna, plus de 76 000 spectateurs s'étaient malgré tout rués en masse au Stade de France. Deux ans plus tard, il ne devrait pas y avoir foule. A peine plus de 50 000 places étaient vendues lundi et la tribune haute du SDF pourrait être fermée pour ce qui serait la cinquième plus mauvaise affluence des Bleus à Saint-Denis. Les frasques de l'Euro 2012 paraissent pourtant bien maigres à côté de celles d'Afrique du Sud. Le désamour du public envers ses Bleus s'est sans doute creusé un peu plus en deux ans. Didier Deschamps, qui fustigeait en 1998 l'ambiance costard-cravate pour l'équipe de France à Saint-Denis, ne risque pas de changer d'avis.
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