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Ukraine-France : Les Bleus ont bien révisé leur ukrainien

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 11/11/2013 à 22:37 GMT+1

La conférence de presse lundi à Clairefontaine a permis de vérifier que Deschamps et ses joueurs sont déjà bien informés sur l'Ukraine. Et qu'ils s'en méfient.

Deschamps : "L'Ukraine n'est pas une équipe de touristes"

On reprochera éventuellement à l'équipe de France de ne pas avoir su se qualifier pour le Mondial. Mais on ne pourra pas lui reprocher de ne pas avoir préparé leur barrage face à l'Ukraine. Lundi, à Clairefontaine, Didier Deschamps et ses joueurs ont affiché une bonne connaissance de leur adversaire vendredi à Kiev, puis mardi prochain au Stade de France. Et pas seulement parce que les Bleus avaient affronté, et battu, cette équipe lors des phases de poules de l'Euro 2012 (2-0). Depuis, l'Ukraine a connu quelques évolutions sensibles. Mais celles-ci n'ont pas échappé non plus aux Tricolores qui semblent avoir bien révisé le sujet de leur examen.
Didier Deschamps est logiquement bien informé sur l'Ukraine. Le sélectionneur a pris soin d'étudier son adversaire, mentionnant notamment un match "particulièrement engagé" face à la Pologne qu'il a observé. Mais surtout deux chiffres : 4 et 10. Le premier correspond au nombre de buts encaissés par l'Ukraine sur ses dix matches de qualification pour la Coupe du monde 2014, au sein d'un groupe qui comprenait notamment l'Angleterre, la Pologne et le Montenegro. Le deuxième correspond au nombre de joueurs ukrainiens menacés de suspension au Stade de France en cas d'avertissement reçu vendredi à Kiev. "L'Ukraine, c'est d'abord un collectif solide, une équipe qui prend peu de buts", résume Deschamps, qui a aussi répété que les Bleus devraient particulièrement surveiller les ailiers Andreï Yarmolenko et Yevhen Konoplyanka. "C'est une équipe agressive, mais le haut niveau, c'est de l'agressivité", a-t-il conclu.
Basa a briefé Mavuba
Mais le sélectionneur n'est pas le seul à avoir révisé. Les joueurs ont également montré qu'ils ne partiraient pas dans l'inconnu vendredi à Kiev. Ce n'est pas surprenant concernant Franck Ribéry et Blaise Matuidi, qui étaient à l'Euro 2012. Le Parisien est notamment très au point sur le sujet Andreï Yarmolenko, un joueur qu'il avait recroisé la saison dernière avec le PSG face au Dynamo Kiev en Ligue des champions. "Il marque des buts, il a un bon pied gauche, il joue à droite mais il rentre beaucoup dans l'axe. Et il est en pleine confiance", prévient-il. Ribéry est allé plus loin en définissant des points faibles à exploiter. "L'Ukraine laisse des espaces sur les côtés. Il faudra bien gérer certaines situations", a lancé le Bavarois.
Rio Mavuba, lui, n'était pas à l'Euro 2012 et n'a pas joué contre le Dynamo Kiev. Mais le milieu lillois n'a pas fait l'impasse pour autant. Il a trouvé au sein de son club un informateur de qualité en la personne de Marko Basa. "Il a joué contre l'Ukraine avec le Monténégro dans les groupes de qualification, a-t-il rappelé. Il m'a dit que c'était une équipe rajeunie avec une majorité de joueurs qui évoluent dans leur championnat. Que c'était très costaud, avec de très bons joueurs de couloirs. Une belle équipe". Deschamps peut être rassuré, ses joueurs son briefés. Mais il a quand même tenu à mettre ses hommes en garde contre toute suffisance. "Il faut être conscient que ce ne sont pas des touristes en face. Ils sont tête de série", a-t-il conclu.
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FOOTBALL - 2013 - France - Deschamps

Crédit: Panoramic

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