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Button, c'est grave doc ?

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ParEurosport

Publié 31/08/2009 à 13:30 GMT+2

Six victoires en sept courses et puis rien. En Belgique, Jenson Button (Brawn GP) a touché le fond. Une 14e place en qualification et à peine cinq virages en course. Le titre promis au Britannique à mi saison n'est plus aussi sûr. D'autant que le leader du Mondial ne sait pas comment guérir son mal.

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Crédit: Eurosport

Impliqué dans le même accident que Button dans le premier tour aux Combes, Lewis Hamilton (McLaren) résumait sa course à Spa ainsi : "Quand un jour ça va mal, tout va mal". Jenson préférait, quant à lui, positiver : "Il vaut mieux que j'abandonne pour la première fois de la saison dans une course où je n'ai pas été compétitif." Deux points de vue différents mais un bilan comptable identique : zéro point. Pour le leader du championnat du monde, c'est une cinquième course consécutive sans podium alors qu'il était monté sur la plus haute marche lors de six des sept premiers Grand Prix de la saison. Au soir d'Istanbul, le Britannique comptait 61 points. Depuis, il n'en a pris que onze, en cinq courses.
Dans les Ardennes belges, la course de Button s'est arrêtée dès le cinquième virage et un accrochage avec le néophyte français en F1 Romain Grosjean. Si le pilote Renault affirmait que le Britannique avait quasiment présenté des excuses et endossé la responsabilité de l'incident, l'intéressé a rapidement répondu le contraire. "Grosjean est venu me voir et m'a dit : 'C'est de ma faute'. Il est arrivé de nulle part. Il a peut-être eu un souci avec ses freins ou des difficultés à chauffer ses pneus en raison de son manque d'expérience", a expliqué le pilote Brawn GP, conforté dans son analyse par une bonne partie du paddock. Mais au-delà du fait de course, cet accident ne serait pas arrivé s'il ne s'était pas qualifié 14e.
Maudits pneus !
En Belgique comme à Valence la semaine précédente, Button a perdu sa course non pas dimanche mais samedi, dès la séance de qualification. Le mal persistant des Brawn ? Faire chauffer les pneus, en course et plus encore sur un seul tour. On se souvient de l'image insolite de Barrichello et Button zigzagant en pleine course au Nürburgring pour faire monter les gommes en température. "D'habitude, je suis proche de Rubens mais lui a été rapide en pneus tendres et pas moi. Comme je n'avais pas de grip, l'arrière de la voiture était instable et je n'avais pas de confiance lors de mes freinages", expliquait le natif de Frome à l'issue de la qualification à Spa, tout en précisant que Monza "devrait mieux convenir à la voiture".
N'en reste pas moins que la fiabilité des voitures blanches est devenue un problème récalcitrant. A l'image du coup de chaud de Rubens Barrichello au départ et à l'arrivée à Francorchamps. Bug avec le système anti-calage à l'extinction des feus, fuite d'huile et moteur en feu sous le drapeau à damiers... "Ce sont des problèmes techniques sur la voiture et nous devons rapidement les régler car cela nous a coûté trop de temps cette saison" , martèle Ross Brawn, directeur technique et sportif de son écurie.
Seul point positif du week-end pour l'écurie britannique et son poulain : les contre-performances de ses rivaux, en dehors de Sebastian Vettel (Red Bull), 3e. "Dans ma malchance, on pourrait presque dire que j'ai eu de la chance. Je ne marque pas de points mais je n'en perds finalement que deux. Et c'est face à mon équipier" , se rassure Button. Sa marge d'une trentaine de points au soir du Grand Prix de Turquie est tombée à 16 unités sur son coéquipier et à 19 sur "Baby Schumi", à cinq courses du terme de la saison. Récemment, des titres ont été perdus pour moins que ça. Sans pour autant dramatiser, l'étau se resserre.
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