Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Fuji verbatim

Eurosport
ParEurosport

Publié 07/10/2008 à 15:52 GMT+2

Impressions de pilotes avant le Grand Prix du Japon, 16e manche du Mondial de F1 2008, disputé sur le circuit du Fuji Speedway.

Lewis Hamilton (McLaren) : "J'adore le Japon. La course de l'année dernière a été dure à cause des conditions climatiques et de la mauvaise visibilité mais j'ai quand même apprécié ce week-end. On me demande souvent si je préfère piloter sur le sec ou sur le mouillé et ma réponse est toujours la même : ça m'est égal. Mais il est toujours plus facile pour un pilote de conduire sur le sec, donc je préfèrerai toujours une course au sec."
Heikki Kovalaïnen (McLaren) : "L'année dernière, ça a été une de ses courses où tout m'a souri, l'une de celles où vous élevez à un niveau au-dessus que votre voiture. Je ne m'étais pas très bien qualifié mais j'ai gardé la tête froide, j'ai conduit sensiblement, pas fait de faute et je me suis battu avec Kimi (Raïkkönen) pour la deuxième place, mon premier podium en Formule 1. Ça a été le moment le plus fort de ma saison. Il n'y a pas de virage à Fuji qui conditionne votre tour. Ce n'est pas un circuit particulièrement difficile. Vous devez juste être très précis et tirer le meilleur de votre voiture."
Norbert Haug (McLaren, vice-président) : "Fuji est un circuit très difficile pour les pilotes et pour les ingénieurs. La ligne droite des stands de 1,5 km est la plus longue de tous les circuits du calendrier de Formule 1. Les voitures y sont à fond pendant 20 secondes. Au virage 10, les pilotes ne passent pas à plus de 70 km/h. Ce sera donc un challenge de trouver le bon compromis dans les réglages entre la ligne droite et la partie lente."
Nick Heidfeld (BMW Sauber) : "Tout d'abord, j'espère que Fuji ne nous apportera pas la pluie torrentielle qu'on a eu en 2007. Pourtant, j'aime bien piloter sous la pluie mais avec le déluge de l'année dernière, c'était impossible. La visibilité était nulle ce qui a entraîné de nombreuses collisions. C'est un circuit amusant. Il y a beaucoup de virages en montée et en descente. Mais honnêtement, Suzuka a toujours été mon Grand-Prix favori.
Robert Kubica (BMW Sauber) : "D'un point de vue de pilote, le circuit est très intéressant. Il y a quelques virages exigeants avec des dénivelés ainsi que des virages à l'aveugle. Sur le sec, il est très agréable à piloter, même si le dernier secteur est très lent."
Mario Theissen (BMW, directeur sportif) : "Après notre expérience malchanceuse avec la voiture de sécurité à Singapour - la seconde depuis le début de la saison - qui nous a coûtée d'importants points, on espère rattraper notre retard au Japon. Dans les deux classements mondiaux, les leaders sont très proches les uns des autres, ce qui promet une fin de saison très excitante."
Fernando Alonso (Renault) : "Le circuit comprend une très longue ligne droite et les appuis aéros seront une fois encore déterminants. Les cinq derniers virages notamment s'abordent en seconde. Après notre victoire à Singapour, toute l'équipe a forcément envie de revivre ça dès que possible. Nous ferons notre maximum pour marquer autant de points que possible, la lutte pour la quatrième place aux Constructeurs reste très serrée !"
Nelson Piquet (Renault) : "C'est une fois encore un circuit que je ne connais pas et que je devrais donc découvrir. J'essaierai de me mettre dans le bain le plus vite possible le vendredi en profitant au maximum des trois heures de roulage à ma disposition. L'équipe a des données de l'an dernier et j'ai donc déjà pu me préparer sur cette base ; des données que je complèterai avec mes ingénieurs lors de notre tour du circuit le jeudi et j'espère faire une bonne course, j'en ai besoin."
Bob Bell (Renault, directeur technique) : "Après notre résultat à Singapour, nous sommes sans doute optimistes mais nous n'aurons pas de nouvelles pièces pour cette course et nous n'avons pas de préparations particulières en dehors de ce que nous faisons généralement pour chaque course. Nous avons clairement dit en début de saison que nous voulions finir dans les quatre premiers du championnat Constructeurs et clore la saison avec potentiellement la troisième voiture la plus rapide du plateau. Nous voulons maintenant atteindre cet objectif."
Jarno Trulli (Toyota) : "J'espère vraiment avoir plus de chance à Fuji qu'à Singapour. Je dois oublier ce qu'il s'est passé là-bas car j'aurais fini dans le Top 6 mais j'ai eu un problème hydraulique, ce qui ne m'était pas encore arrivé. Mais je suis confiant en arrivant au Japon, d'autant que c'est une course importante pour nous, pour l'équipe et bien sûr pour les fans japonais.
Timo Glock (Toyota) : "N'ayant encore jamais piloté sur ce circuit auparavant, il est difficile de faire des pronostics mais nous avons été fort dans la majorité des courses cette saison et nous sommes très motivés pour être à nouveau compétitifs. Singapour était un peu trop bosselé pour notre voiture donc nous n'avons pas pu montrer notre vrai potentiel mais je ne m'attends pas à avoir les mêmes problèmes à Fuji."
Pascal Vasselon (Toyota, Manager châssis) : "C'est un circuit qui requiert notre configuration aérodynamique de base. Nous avons fait beaucoup d'efforts dans le développement de notre package de base au cours de la saison et nous avons apporté quelques améliorations pour cette course. Nous l'avons baptisé le "Fuji package" mais il pourra servir pour les trois courses de la fin de la saison."
Nico Rosberg (Williams) : "Après notre deuxième place à Singapour, nous voulons aller au Japon avec le même élan et continuer notre progression. Le Fuji Speedway n'est pas le circuit le plus adapté à notre voiture mais la météo pourrait jouer un grand rôle dans le scénario du week-end. La course de l'année dernière a été un désastre et il y a de fortes probabilités qu'il pleuve de nouveau. Si cela arrive, nous aurons une bonne chance de faire un bon résultat car notre voiture est performante sous la pluie."
Kazuki Nakajima (Williams) : "Je suis vraiment excité car c'est mon Grand-Prix national et je vais revenir à Fuji pour la première fois depuis trois ans. C'était la piste d'essais de mon écurie de F3 donc j'ai vécu dans le coin pendant un an. Je me sens bien à l'idée de revenir mais cette fois au volant d'une Formule 1 donc je n'en peux plus d'attendre ! Je pense qu'il y aura beaucoup d'attentes de la part des fans puisque je suis le seul pilote japonais pour le moment donc je suis aussi un peu nerveux pour cette course."
Sam Michael (Williams, directeur technique) : "Après un excellent week-end à Singapour, nous espérons beaucoup du Grand-Prix du Japon. Le rythme du circuit est génial, avec principalement des virages à lente et moyenne vitesse, à l'exception des virages 3, 4 et 5 qui offrent aux pilotes une combinaison de virages rapides à gérer. Il y a plein d'autres virages dans le tour à enchaîner de la bonne manière pour faire un bon chrono."
Jenson Button (Honda) : "Pour moi, la vraie antre du Grand-Prix du Japon, c'est Suzuka, qui est tout simplement l'un des plus beaux circuits du monde et j'ai hâte d'y retourner l'année prochaine. Cependant, j'ai apprécié de piloter au Fuji Speedway l'année dernière et le circuit a une agréable combinaison de virages tordus et une longue ligne droite des stands à très haute vitesse."
Rubens Barrichello (Honda) : "Le tracé est bien plus intéressant que ce qu'on imaginait à l'origine avec un bon flot et quelques virages exigeants à la fin du tour. Nous avons eu un temps d'essais limité sur le sec l'année dernière donc nous n'avons pas d'éléments de comparaison pour savoir comment serait le circuit en temps normal. Il y a quelques opportunités de dépassements ce qui est toujours bon à voir sur un circuit.
Ross Brown (Honda, chef d'équipe) : "Ça va être mon premier Grand-Prix du Japon avec Honda et aussi ma première visite au Fuji Speedway donc j'attends beaucoup de ce week-end. Les deux premiers tiers du circuit sont très rapides avant une complexe série de virages dans le dernier secteur. La météo y avait été un facteur clé l'année dernière avec le brouillard et les conditions d'une mousson."
Adrian Sutil (Force India) : "J'ai beaucoup couru à Fuji, sans doute plus que n'importe quel autre pilote de Formule 1, comme j'ai passé un an en Formule 3 japonaise. J'ai eu tellement de courses ici cette année-là que je le ressens presque comme mon circuit à domicile. Ce n'est pas un tracé facile, il y a quelques virages particuliers où vous devez être coulant et pas trop agressif et bien sûr il y a cette longue, très longue ligne droite."
Giancarlo Fisichella (Force India) : "J'aime courir au Japon. Il y a là-bas une atmosphère unique car les fans sont vraiment des connaisseurs et des passionnés, et j'y ai un large fan club. Fuji est un circuit intéressant avec la combinaison de virages lents avec cette longue ligne droite. C'est très différent de Suzuka qui est un vrai tracé de pilotage, mais ça reste un challenge, surtout dans des conditions humides."
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Sur le même sujet
Partager cet article
Publicité
Publicité