Les Flèches d'Argent ont mis dans le mille une dernière fois et partiront en première ligne

Les Mercedes n'ont, une nouvelle fois, laissé aucune chance à la concurrence et Valtteri Bottas s'est donné toutes les cartes pour souffler la deuxième place du championnat du monde à Sebastian Vettel. Samedi, sur les coups de 18h00 sur le circuit de la marina de Yas, le Finlandais a conquis la 20e et dernière pole position de la saison, sa quatrième en carrière après Sakhir, Spielberg et Sao Paulo. Une position idéale et pour tout dire indispensable pour lui qui attaquera le Grand Prix d'Abou Dabi dimanche (14h heure française) avec 22 points de retard sur l'Allemand de Ferrari. Car il ne parviendra à ses fins qu'en triomphant sans que #SV5, qui partira 3e, ne se classe mieux que neuvième à l'arrivée.

#VB77 a donc battu Lewis Hamilton dans l'exercice de la qualification pour la septième fois chez les Gris, et ça s'est joué à 0"172. Le plus rapide lors du premier run en 1'36"231, le natif de Nastola a vu sa pole position chanceler dans le second run lors le quadruple champion du monde britannique a battu son premier secteur de 0"120. Mais après le secteur 2, il n'avait plus que 0"009 de retard sur le chrono intermédiaire de l'Anglais, qui a craqué dans la dernière partie - la plus technique - du tracé.

Après le dernier entraînement, on avait compris que ni Ferrari ni Red Bull ne jouerait de rôle ultime. Sebastian Vettel (Ferrari), troisième, l'a acté en encaissant 0"546, Daniel Ricciardo (Red Bull) et Kimi Räikkönen (Ferrari) plus encore, en lâchant respectivement 0"728 et 0"754. Sans parler de Max Verstappen (Red Bull), relégué à 1"097 sans avoir mis le doigt sur les bons réglages.

En revanche, hormis la bagarre pour la pole position, le point le plus intéressant de cette session est la septième place de Nico Hülkenberg. Après 55 tours dimanche, elle vaudra 6 points à Renault soit juste de quoi devancer Toro Rosso au sixième rang du championnat du monde des constructeurs. Sachant que l'écurie italienne a sombré en Q1 avec Pierre Gasly et Brendon Hartley et que Haas, huitième à 10 points, ne représente pour l'heure pas une menace, Kevin Magnussen et Romain Grosjean ayant échoué aux 14e et 16e positions.